Soutien à la grève du slecg : certains enseignants du supérieur n’ont pas suivi

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Le mot d’ordre de soutien à la grève des enseignants du pré-universitaire n’a pas été suivi dans les universités Général Lansana Conté de Sonfonia et Nongo de Conakry . Les professeurs ont dispensé leurs cours comme d’habitude, certains ont même fait des évaluations. Ce lundi matin à l’Université Général Lansana conté, professeurs et étudiants sont venus en nombre. Dans la cour c’est l’ambiance des grands jours. Avec plus de  22 milles étudiants, 15 sur 15 professeurs programmés ont  répondus à l’appel , selon le recteur . Dans une des classes de philosophie nous avons rencontré  ALPHA OUMAR TELICO BALDE , un enseignant chercheur  ,  sur la question de la grève , il dit ne pas être informé : ‘’ Je suis là depuis le matin , je ne suis pas au courant d’une quelconque grève , je n’ai reçu aucun préavis également . Ce matin avant de venir, j’ai appelé mon chef de département, il m’a confirmé qu’il y avait exactement  cours, donc je suis là ‘’, conclut-il. Dans la cour, plusieurs étudiants font la ronde, certains viennent de sortir de l’évaluation, d’autres attendent le second cours. Thierno Ibrahima Barry, un étudiant de licence 3 nous confie que sa classe n’était pas si remplie que cela; cependant les professeurs programmés étaient bel et bien présents. Même constat à l’université Nongo Conakry. Là-bas, la cour  de l’ école ne désemplit pas, mais bon nombre  d’étudiants sont en évaluation. Les étudiants s’étonnent par endroit de notre présence. Certains s’inquiètent  de la nouvelle grève que nous leur annonçons.  Les professeurs aussi sont surpris de notre présence. Leipia Mara, enseignant chercheur: ‘’ moi je dois achever  mon programme pour commencer les évaluations à la fin de cette semaine. Je ne suis  mêlé ni  de près ou de loin a une quelconque grève. Je ne suis pas concerné, d’ailleurs c’est vous qui m’en informé‘.’ Il faut cependant noter que la grève des enseignants du pré-universitaire   impacte fortement les cours.  Les professeurs pour la plupart habitant la haute banlieue ne parviennent pas à rallier les universités lorsqu’il y a des échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre.

Abdourahim Diallo, étudiant en licence 3 philosophie  souligne que depuis le début de la grève déclenchée par le SLECG , les cours sont perturbés , certains professeurs n ‘arrivent  pas à rejoindre les classes faute de taxi ou de circulation, cela est dû aux violences qu’on enregistre lors des manifestations, indique-t-il.

Reste à savoir qu’elle sera la suite de la grève surtout que le SLEEG est aussi représenté au niveau de l’enseignement supérieur.

Jacques Lewa

 

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