Sommet de la cedeao sur le mali : la junte sommée de prioriser les civils aux commandes de la transition

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Les assises des Chefs d’Etat à Accra ont eu lieu avec la présence de la junte de Kati. Un durcissement du ton a été envoyé au CNPS qui devra nommer les leaders de l’Exécutif avant que les sanctions ne soient levées.

L’exposé du CNPS n’a pas convaincu les Présidents de la CEDEAO conduits par leur homologue du Ghana qui vient d’arriver aux commandes. Les sanctions déjà prises contre le Mali à savoir la fermeture des frontières et l’interruption des flux financiers en provenance de la zone, restent en vigueur.

L’audience présidentielle a indiqué qu’elles le seront jusqu’à la mise en place d’une transition dirigée par des autorités civiles. Les exigences de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été sans ambigüité : la junte militaire au Mali doit remettre immédiatement le pouvoir à un gouvernement de transition dirigé par un civil.

La junte a cependant fait adopter le samedi 12 septembre aux sortir des assises nationales, une charte politique n’excluant pas l’accession d’un militaire à la présidence par intérim, et ne fixant aucune date sur la formation du futur gouvernement.

Si la vice-présidence est prévue et se chargera de la défense nationale, la CEDEAO reste intraitable sur le fait que son locataire ne saurait en aucun cas remplacer le président de la transition en cas de vacance.

Ainsi, le retour de la junte est attendu sur la marche à suivre. L’équipe d’Assimi Koita a prévu une restitution aux Maliens et se prononcera sur l’orientation des exigences avec la CEDEAO.

Idrissa Keita

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