Sekou touré, un homme d’etat qui restera « controversé », selon cellou dalein diallo

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26 mars 1984-26 mars 2018, cela fait 34 ans après sa mort, Sékou Touré, le premier président  de la Guinée indépendante, et son régime continuent de susciter des débats dans le pays. De sa gestion du pays, de l’indépendance de la Guinée le 2 Octobre 1958 à sa mort le 26 mars 1984, les opinions sont divisées sur ses 26 ans passés au pouvoir.

Interrogé par un média de la place, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a livré les sentiments suivants sur le régime de feu le président Ahmed Sékou Touré:

« Sékou Touré restera un homme d’État controversé. C’est incontestable qu’il a participé activement à la décolonisation de notre continent et à la réhabilitation de l’homme noir. Mais c’est aussi incontestable que la répression et la restriction des libertés qu’il y’a eu en Guinée n’ont existé nulle part ailleurs dans l’Afrique indépendante. Entre les deux tableaux, chacun choisira. Mais c’est très difficile d’avoir l’unanimité. 

Certains privilégieront le combat pour l’indépendance de l’Afrique, la réhabilitation de l’homme noir, de l’art et de la culture africaine. D’autres privilégieront les restrictions de la liberté, les assassinats politiques, la violation des droits humains ».

Néanmoins, le chef de file fait son choix : « Entre les deux, l’aspect dominant est la violation des droits humains, le camp Boiro, les pendaisons publiques, les arrestations massives et les tortures à l’électricité restent des faits inoubliables pour notre pays ».

L’histoire retiendra que l’auteur de la phrase « nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à l’opulence dans l’esclavage« , un certain 25 août 1958 devant le général De Gaulle, aura été le grand précurseur des mouvements de décolonisation en Afrique.

Bah Mamadou

Tél : 669254382

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