Secteur de l’élevage en guinée : « conakry disposait d’un seul abattoir… ».

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Le ministre guinéen de l’élevage était face à la presse ce mercredi 14 août 2019 pour dresser le bilan de son département depuis l’arrivée au pouvoir du Président Alpha Condé.

A l’entame de sa communication, Roger Patrick Millimono a indiqué que  le secteur de l’élevage guinéen était jusqu’en 2010 caractérisé par une faible productivité des races locales et un mode d’élevage extensif traditionnel dominé par la divagation des animaux entrainant des conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Selon lui, le gouvernement a entrepris des réformes pour passer de l’élevage extensif à celui intensif, rentable et respectueux de l’environnement.

« Avant 2011, en matière d’infrastructures de commercialisation du bétail et de la viande, la ville de Conakry disposait d’un seul abattoir construit à Coléah.  A l’intérieur du pays, il n’existait pas de marché à bétail à vocation régionale et aucune piste d’accès aux zones d’élevage n’était construite » rappelle-t-il, ajoutant  qu’il y a eu plusieurs infrastructures réalisées sous Alpha Condé.

« De 2011 à nos jours, plusieurs infrastructures d’élevage et de commercialisation du bétail et de la viande ont été réalisées, notamment un marché à bétail à vocation sous régionale à Kounsitel (Gaoual), quatre marchés à bétail préfectoraux construits et équipés à Beyla, Dinguiraye, Mandiana (Dialakoro) et Faranah; quatre (4) aires d’abattage améliorées à Mamou (Bertéah), Gaoual (Koumbia), Beyla centre et Dinguiraye centre; trente-six (36) kilomètres de pistes aménagées dans la préfecture de Gaoual (de Boumméhoun à Maléah) pour appuyer la commercialisation du bétail entre les zones d’élevage et les marchés; un abattoir moderne d’une capacité journalière de 250 têtes de bovins, extensible à 500 têtes, en construction sur financement propre du Gouvernement depuis avril 2014 » a cité entre autres le ministre de l’élevage.

D’après le patron du département de l’élevage, le gouvernement a également amélioré 75 chèvreries dans 13 préfectures au niveau des 4 régions naturelles et que des actions pilotes ont été réalisées dans les préfectures de Gaoual, Koundara et Beyla.

«  Il y a eu l’amélioration de 715 hectares de pâturages naturels par la technique de sursemis; la mise en place de 40 ha de cultures fourragères à base de Panicum en milieu éleveur; la sécurisation de 246 ha de pâturages par des clôtures faites de poteaux en béton et fils de fer barbelés au niveau des CAE de Boké et Famoïla » a ajouté Roger Patrick Millimono.

Hafia Diallo

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