Santé publique : un appel lancé aux médias guinéens pour une meilleure communication

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A ccusés parfois d’invention des maladies qui n’ont jamais vu le jour en Guinée comme la fièvre Ebola et la fièvre Lassa, les responsables du département de la santé invitent les médias et les citoyens du pays à faire confiance à l’état  afin d’arrêter d’interpréter des informations qui démobilisent une communauté. 

« J’ai entendu sur des réseaux sociaux, on dit oui un moment est arrivé on a inventé Ebola, aujourd’hui, on a dit qu’il y a une autre maladie Lassa, c’est quoi Lassa ? On n’invente pas. Ebola, le virus a été détecté par la présence des anticorps, heureusement il y a qu’à même des guérisons spontanées, en Guinée depuis 1990, Dieu merci à l’époque si c’était survenu ça allait tuer beaucoup.  Lassa également, nous avons fait des études de recherche dessus. J’ai participé, c’était en 1974-1975 alors on a retrouvé des anticorps dans le sang du guinéen depuis 1974 et 75 ça veut dire que le virus de Lassa circule en Guinée depuis cette période ou  peut-être même avant puisque la découverte ne veut pas dire que le virus est chez nous » a déclaré le ministre de la santé et de l’hygiène publique Edouard Gnakoye Lamah

Selon le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sociale, les études phylogénétiques menées par l’université de Hambourg en 2009 démontrent que les guinéens ont développé des  résistances à la fièvre Lassa. Les citoyens étant  en contact avec des rongeurs ont développé des défenses dans l’organisme depuis 200 ans.

« Le Lassa selon les enquêtes qui ont eu lieu sur l’environnement au tour des rongeurs de type mastomi qui sont le plus souvent rencontrés en Guinée , il y a eu des études depuis des années 2006 2009 publiées pour dire que des gens qui ont eu des contacts avec les rongeurs, ils n’ont pas fait la maladie, parce que comme la vaccination, tu peux avoir contact avec une maladie et développer des résidences dans l’organisme, mais lorsqu’on regarde ton sang, on peut sentir que tu as préparé une défense contre cette maladie, c’est ce que nous on appelle la prévalence urologique » a précisé de son côté Dr Sakoba Keita, directeur générale de l’ANSS.

L’agence nationale de la sécurité sanitaire a constaté que des sujets ont été positifs à cet examen de prévalence urologique dans les régions de Faranah et de la Guinée forestière. L’ANSS a désormais des laboratoires accrédités en Guinée où  elle travaille avec près de 25 partenaires étrangers.

Le ministre de la santé demande l’aide des médias pour communiquer sur ces problèmes de santé publique en Guinée afin de mettre la population dans des conditions de réceptivités des directives de santé publique.

Nantady Camara

 

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