Les avis divergent au tour de la planification familiale même si, de nos jours, elle est pratiquée un peu partout à travers le monde pour espacer les naissances.
Selon les chiffres de l’organisation des Nations Unies, 62% des femmes mariées ou vivant en union libre utilisent des contraceptifs dans le monde contre 25% pour le continent africain.
Face à la divergence des points de vue sur la question, docteur Soumah Moussa, Chef de la Cellule éducation pour la Santé et le Développement Communautaire au Ministère de la Santé, interrogé par notre rédaction, a tenté de lever l’équivoque en évoquant les bienfaits de cette pratique.
« La planification familiale contribue à la réduction de la mortalité maternelle infantile. Une femme qui, à de façon répétée, fait des enfants est exposée à plusieurs risques. Il y a par exemple la rupture utérine, qui a pour conséquence l’hémorragie. Elle est aussi exposée au cancer de l’utérus. Le non-espacement des naissances joue également sur la santé physique de la femme » précise docteur Soumah Moussa.
Plus loin, docteur Soumah persiste et signe que le planning familial reste et demeure un acte sanitaire.
« Les effets indésirables dépendent des méthodes utilisées. Certaines femmes, quand elles sont sous contraceptifs, subissent quelques fois des saignements. Des contraceptifs peuvent également occasionner le prolongement de la durée des règles, provoquent chez certaines femmes des céphalées, l’augmentation du sang, la prise du poids, et l’interruption des règles » ajoute-t-il.
Toutefois dit-il, comparativement aux conséquences de la non-planification familiale, ces effets indésirables n’ont pas trop d’impacts sur la santé de la femme. Mais si jamais conseille-t-il, ces effets indésirables persistent, la femme doit fait recours à son médecin.
Mata Malick Madou
