Santé :  des gynécologues et obstétriciens de plusieurs pays à conakry

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L es travaux du 15ème congrès de la société africaine des gynécologues et obstétriciens et  celui du 8éme de la société guinéenne des gynécologues et obstétriciens ont démarré ce undi 26 novembre 2018 à Conakry, en présence des représentants de plusieurs pays africains.

Durant trois jours, ces spécialistes dans le domaine de la santé maternelle et néonatale vont échanger leur expérience pour l’amélioration de la santé en Afrique.

Selon Dr Diadhiou Fadel, Gynécologue malien, par ailleurs président de ce 15eme congrès de la SAGO, l’Afrique est le seul continent où le  taux de mortalité maternelle et néonatale est de plus en plus élevé malgré les nombreux efforts de la SAGO. C’est pourquoi, dit-il, le thème de cette rencontre porte sur « santé maternelle et néonatale. Quelles situations et perspectives en Afrique ? »

Plus loin, le gynécologue malien a indiqué que ces trois jours vont être très riches en débat scientifique où des thèmes très importants seront abordés, comme la prévention et la prise en charge des hémorragies de phosphatons qui demeure l’une des principales causes de décès des mères dans la sous région.

« Les échanges porteront également sur la planification et son repositionnement dans nos pays, il a été prouvé que la planification peut contribuer jusqu’à hauteur 20 pour cent à la réduction de la mortalité maternelle et qu’elle constitue un moyen efficace de lutte contre la mortalité néonatale » a expliqué Diadhiou Fadel Gynécologue.

Faut-le rappeler que ce congrès de la SAGO coïncide au 30eme anniversaire de sa création, d’où la présence des congressistes venus de tous les pays francophones de l’Afrique.

Par ailleurs, la situation des femmes en grossesse occupera une place de choix dans les débats au cours de cette rencontre. C’est du moins les assurances données par docteur Dr Namory Traoré, président en exercice de la SAGO, qui estime que si « si toutes les grossesses bénéficient d’un suivi correct pour que les risques puissent être dépistées, on aurait pu sauver la vie de plusieurs femmes et enfants ».

Nantady Camara

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