Sangarédi : le centre culturel non fréquenté

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Le centre culturel de Sangarédi souffre d’un manque d’exploitation. Hormis quelques spectacles culturels, l’endroit n’abrite pas d’évènements juvéniles de grande envergure comme les foires ou encore des organisations fastes. Et pourtant des jeunes entrepreneurs ne manquent pas d’initiative pour rendre le centre plus vivant, mais ils se heurtent pour le moment au refus de la CBG, compagnie des bauxites de Guinée, a-t-on constaté.

Le centre culturel de Sangarédi  est loin d’être dégradé, mais à la limite abandonné. La salle de spectacle avec des sièges à première vue confortables, mais derrière cette réalité se cache un malaise. Il se traduit  par un manque d’exploitation du centre pour le rendre plus vivant et attractif, notamment avec l’organisation des foires et d’autres évènements culturels.

Mamadou Alpha l’un des jeunes de la localité a bien voulu accepter de nous décrire l’état dans lequel se trouve ledit centre culturel.

« Depuis quelques années, ce lieu ne porte plus son nom de centre de loisir. Un centre de loisir qui est fermé pratiquement 24h/24, 7j/7 avec tout le matériel qui se détruit, voyez même tout autour de l’infrastructure qui est en train de se ruiner petit à petit » a-t-il décrit.

L’endroit est une propriété de la CBG, compagnie des bauxites de Guinée. Aujourd’hui, certains jeunes de la localité n’en peuvent plus de voir ce joyau abandonner. Ils ont des projets dont l’exécution se heurte au refus de la CBG.

« Ce que je peux dire aujourd’hui  aux autorités qui dirigent cette entreprise, c’est d’avoir le dos large ; de contribuer au développement et à l’auto-entreprenariat des jeunes en ouvrant ce centre culturel et en le mettant à la disposition des jeunes » ajoute-t-il.

Pour  l’un des conseillers de la commune, il n’est pas question de donner le centre à n’importe qui pour en faire de n’importe quoi. Pour lui, la CBG peut par exemple imposer des critères d’exploitation du centre pour tout preneur.

Le centre culturel de Sangarédi fait partie de plus beaux centres de loisirs du pays, mais qui nécessite une exploitation à la hauteur des attentes des jeunes de la ville.

Mata Malick Madou

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