Salon de l’entrepreneuriat en guinée: des échanges fructueux entre nationaux et étrangers

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Le salon des entrepreneurs en Guinée (SADEN) qui se déroule depuis hier mercredi 13 mars 2019 dans un réceptif hôtelier de la place est marqué par des échanges entre des guinéens et des étrangers.

Au cours d’un point de presse qu’il a animé après son intervention en tant que paneliste, le ministre guinéen des investissements publics et privés, Gabriel Curtis, est revenu sur les avantages de ces échanges.

 « Ça nous permet d’échanger autour des questions de l’entrepreneurial. Il faut donner les moyens à notre écosystème. Il faut former les gens. Il faut assurer qu’il y ait des disponibilités, notamment en ressources humaines et en finance, mais aussi ce qui est important, c’est que les entrepreneurs, eux- même doivent à apprendre, connaitre et savoir ce que c’est que l’entrepreneuriat. On est à l’heure de la 4ème évolution industrielle. Et le numérique apporte et ouvre de grandes perspectives. Donc, avec cela, l’écosystème actuel peut être véritablement transformé par le numérique. Donc, de saisir toutes ses opportunités-là aujourd’hui » a déclaré Gabriel Curtis.

Le rôle de l’Etat poursuit-il, c’est d’abord d’être un soutien, de continuer à mener des reformes et de voir dans quelle mesure est-ce qu’on peut utiliser la puissance de l’Etat, notamment avec des PPP pour soutenir les entrepreneurs nationaux.

« Avec les panelistes étrangers, je trouve qu’on apprend toujours. Ils ont des expériences qui sont très intéressants pour nous. On peut apprendre du parcours des autres pour aller plus vite. Donc, je pense que c’était un échange très important qui a pu donner des idées à tous les participants pour s’assurer qu’ils s’intéressent à ce qui se passe ailleurs et voir dans quelle mesure on peut l’adapter ici. Eux aussi de voir ce qui se fait en Guinée, c’est des choses intéressantes qui se font et d’autres on n’est pas forcement au courant. Ce salon va vraiment permettre de faire découvrir des talents mais aussi de donner des idées et des pistes à nos entrepreneurs nationaux » a ajouté Gabriel Curtis.

Plus loin, le ministre des investissements publics et privés a souligné que l’Etat doit s’assurer que le climat des affaires va en s’améliorant.

« Nous avons fait des progrès, il faut que l’Etat s’assure qu’on a une économie qui fonctionne, qu’on ait un cadre macroéconomique qui est stabilisé, qui n’est pas une influence galopante, qu’il y ait des infrastructures, qu’il y ait l’énergie, qu’il y ait des routes. C’est de baba que l’Etat doit faire, mais en plus de cela, c’est de mettre en place et encourager les programmes tels que le programme INTEGRA dont on a parlé qui vont être des moyens pour accompagner et encadrer nos entrepreneurs nationaux. C’est de mettre en place aussi des structures comme la bourse sous-traitance et de partenariat qui va permettre de mettre en œuvre le contenu local pour nos entrepreneurs nationaux» a-t-il renchéri.

Ce salon d’entrepreneuriat prendra fin jeudi 14 mars 2019.

Barry Ibrahima

 

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