Prorogation du mandat des députés : habib baldé recadre l’ufdg et l’ufr

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Le choix des partis d’opposition de siéger avec lui l’a fait sortir du silence. Le jeune député, Habib Baldé, a fustigé les états-majors, estimant que leurs consignes ne pouvaient avoir d’effets compte tenu des dispositions de la Loi Fondamentale.

Pour le benjamin de l’Assemblée Nationale, l’UFDG et l’UFR ont violé la Constitution. Il insiste sur le fait que ce ne sont pas les comités exécutifs qui doivent prendre la décision de faire siéger leurs députés à l’Assemblée Nationale.

Selon l’Honorable Baldé, l’Article 70 de la Constitution guinéenne dans son alinéa 1er tranche la question en ces termes: « Tout mandat impératif est nul ».

Autrement dit, ni le parti ou le peuple ne peut lui donner des directives quand il y a des situations d’exception.

De l’avis du jeune député, Habib Baldé, les réunions de l’Union des forces démocratiques de Guinée(UFDG) et de l’Union des forces républicaines(UFR) n’avaient aucune base légale.

« L’UFDG et l’UFR, en faisant cette annonce dans leurs sièges respectifs, violent l’article 70 de la Constitution » a indiqué le parlementaire dans son raisonnement.

Cette procédure, se félicite-t-il, n’a pas été suivie par le RPG-arc-en-ciel, majorité présidentielle.

L’élu national rappelle que chaque député est libre de son choix, donc l’opposition du pays a finalement fait du bruit pour rien, car le Parlement affiche complet.

Keita Idrissa

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