A près la profanation, mardi 14 juillet 2020, du mausolée où reposent le Premier Président de la Guinée, Ahmed Sékou Touré ((1958-1984) et plusieurs autres personnalités ayant marqué l’histoire politique du pays, comme Hadja Mafory Bangoura, les réactions ne se font trop attendre.
En première ligne, le secrétaire général du PDG-RDA, parti crée par feu Ahmed Sékou Touré, l’honorable Oyé Béavogui, a qualifié l’acte d’une sorte d’attaque continue contre la personne de l’ex-Président de la République.
« Nous sommes tellement déçus. Je ne comprends même pas comment qualifier cet acte. C’est immoral, c’est ignoble », fustige Oyé Béavogui, Secrétaire général du PDG-RDA qui promet tout de même que son parti va poursuivre l’affaire jusqu’à l’éclatement de la vérité.
« Nous allons continuer à suivre les autorités pour savoir ce qu’elles vont faire »,a-t-il promis avant de porter à la connaissance des uns et des autres de l’arrestation du gendarme qui s’est rendu responsable de l’acte.
« C’est un gendarme. Il a été mis aux arrêts. Sur place, on a cherché à savoir pourquoi il fait, mais il dit qu’il ne parle pas. Et il a été conduit à la DPJ, mais pour l’instant, on ne sait pas le pourquoi » a précisé Oyé Beavogui.
Pour sa part, le Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) estime que ces actes ne sont ni plus ni moins que le ‘’summum de la haine et de la honte’’.
« Le mausolée de Camayenne est un patrimoine national qui doit être sécurisé 24h/24h par les forces de sécurité nationale. Qu’Allah veille sur le Père de l’Indépendance Nationale. Amen!», a écrit Dansa Kouroumah sur son compte facebook.
La rédaction
