Paix et réconciliation nationale : les activités de l’ong ‘le vivre ensemble’’ lancées

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Des activistes de la société civile ont annoncé, samedi 28 décembre 2019, la mise en place d’un collectif pour promouvoir l’unité nationale et la paix en République de Guinée.

Dénommé ‘’ Le vivre ensemble’’, ce mouvement est né de la volonté de ses membres de créer un ensemble des guinéens sans aucune distinction et qui se battent pour la prévention et la résolution des conflits.

« Nous sommes partis du constat que la Guinée, notre patrie, est parmi les premiers pays d’Afrique à accéder à l’indépendance. Et malgré qu’elle dispose d’un important potentiel économique, les guinéens vivent dans la pauvreté depuis plus de 60 ans. Ce paradoxe nous laisse à réfléchir qui est un élément constitutif du retard de la Guinée. A ce bilan économique, nous devons ajouter la fracture sociale inquiétante qui est en train de miner les fondements de la nation » a expliqué Asmaou Bah, membre de l’ONG ‘’ Le vivre Ensemble’’.

Plus loin, Asmaou Bah interpelle les guinéens sur les risques d’affrontements qu’encoure le pays face à la situation de turbulence liée à la situation politique actuelle.

« La Guinée est dans une turbulence caractérisée par un dépérissement de la nation au profit des replis identitaires qu’instaurent les partis politiques, centrés sur les ethnies, les régions et non sur des programmes de développement » a-t-elle averti.

Pour faire face à cela afin que le pays ne sombre pas dans des interminables crises politiques, sociales et éviter des risques d’affrontements, cette ONG préconise la compréhension et le dialogue entre guinéens.

« Nous, collectif ‘Le Vivre Ensemble’, estimons qu’il faut se parler, dialoguer, s’écouter, s’entendre, se compléter, se respecter, savoir que ce n’est pas parce que tu as raison que l’autre a tort, savoir qu’on ne dialogue pas pour vaincre ou avoir raison, mais pour s’unir et progresser. Nous tous, nous devons tous œuvrer au renforcement de l’unité nationale contre toutes les velléités de division basées sur les ethnies, les langues, les origines, les religions et les appartenances politiques » conseillent-t-ils dans leur déclaration.

Iso Abdoul Latif

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