Au lendemain de la nomination de nouveaux membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC), le Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée a déploré l’absence de sa structure au sein de cette institution de régulation des médias guinéens.
« Notre revendication n’a pas été prise en compte. Ils n’ont pas accepté que les journalistes et les techniciens puissent envoyer leurs représentants à la HAC », déplore Sidi Diallo, précisant ‘’qu’il n’y a que des patrons de presse ou les représentants des patrons de presse qui sont là-bas. Sur les 13 membres, il n’y a que 5 personnes qui sont issus de la Presse’’.
Toutefois, le Secrétaire général des Professionnels de la Presse Privée de Guinée(SPPG) n’entend pas abandonner la lutte jusqu’à ce que les journalistes soient rétablis dans leurs droits.
« Nous sommes très déçus, mais nous n’allons pas reculer. On va continuer le combat, rien ne nous fera reculer. Et on se battra jusqu’à ce que les journalistes puissent avoir leurs représentants à la HAC. Si les gens pensent que comme le syndicat n’a pas été à la HAC qu’on va baisser les bras, ils se trompent. On va utiliser tous les moyens légaux pour qu’on ait quelqu’un là-bas », a-t-il promis.
Outre ce combat, le SPPG se bat aussi pour doter la corporation d’une convention collective. Car, estime Sidi Diallo, ‘’une fois que ce document est adopté, les travailleurs de la presse privée pourraient bénéficier d’un meilleur traitement salarial’’.
Mata Malick Madou
