Naissance d’un « front pour la defense de la constitution », l’annonce a été faite par dramane diawara représentant du mouvement osons pour la guinée.

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 Il faut être parjure de l’histoire ou être frappé d’amnésie pour nier que les référendums qui escamotent la Constitution, notamment par la modification de la durée du mandat présidentiel, ont permis d’assujettir les peuples africains à un exercice solitaire et totalitaire du pouvoir par des politiques qui maintiennent les masses dans la misère la plus crasseuse, dans une totale aliénation des biens et de la culture de nos peuples. Mais l’histoire est ici plus ténue que jamais et ne ment pas ; faisons un retour en arrière pour dire que chaque fois qu’un chef d’Etat guinéen veut modifier la Constitution, c’est pour se pérenniser au pouvoir , préparer et/ou instaurer le chao : « Avant moi rien, après moi c’est le déluge ».

 

Lorsque, du temps de l’historique avènement du multipartisme en Guinée, beaucoup de patriotes guinéens tendaient  une main fraternelle au professeur Alpha Condé, ce fut dans l’intérêt exclusif de la République de Guinée, dans l’idée de préserver le trésor précieux de la nation.

Le plus grand acte de parjure du professeur Alpha Condé, après avoir effrité le « RPG Originel», fut d’avoir substitué à son parti un autre RPG : « Le RPG-ARC-EN CIEL».  Puis dès son élection, il va coller son alliance aux préoccupations de ceux qu’il fallait combattre. Il reniera ses grands devanciers du RPG, ses maîtres, eux, dignes patriotes qui ont vécu et sont morts pour la démocratie, l’Etat de droit et l’égale répartition des richesses nationales !

Ainsi de palliatif à palliatif, depuis 2010, les années passent, la situation des guinéens se précarise. Un « pseudo-boom économique » s’installe à la faveur de la propagande répandue par les goujats et autres parvenus du système : le phénomène de « l’éléphant blanc ». Il revient au peuple guinéen d’en tirer les leçons nécessaires.

 Aujourd’hui encore,  nombreux sont ceux qui risquent d’être la dupe de bonne foi de l’hypocrisie du président Condé, car il est malgré tout, un renard. Il sait envouter le peuple, l’illusionner et le duper.

 Et d’ici qu’il soit découvert, il usera d’un nouvel artifice pour duper, émousser l’élan intrépide de ceux de notre peuple qui luttent pour préserver le respect  de la CONSTITUTION de notre pays mise en danger par les velléitaires révisionnistes.  

C’est pourquoi, en vertu des articles 21 et 22 de la Constitution, les forces vives de la nation ont décidé de créer un FRONT CITOYEN POUR LA DEFENSE DE LA REPUBLIQUE contre les velléités révisionnistes qui se confirment davantage par la floraison de mouvements démagogiques, anticonstitutionnels et antirépublicains du genre « Walou Akha kha Waliragnon » ou encore « Atéwala : après lui, c’est lui ».  Au-delà de leur côté bouffonesque et sans scrupule, ces mouvements démagogiques qui fleurissent représentent un véritable danger pour la stabilité politique et sociale de la République de Guinée en ce qu’ils préparent l’instauration d’un régime aux relents dictatoriaux et liberticides.

Il est temps pour les forces vives de la nation de rejoindre ce FRONT CITOYEN POUR LA DEFENSE DE LA REPUBLIQUE, donc de sa  CONSTITUTION. L’opposition guinéenne est fonctionnarisée et une partie est en voie de fonctionnarisation. Il est temps de mettre un terme à cette clochardisation de la vie politique guinéenne. Car personne ne peut comptabiliser les souffrances que notre peuple endure du fait de la tambouille politicienne. Cette situation justifie le sentiment de défiance qui prévaut aujourd’hui.

Debout, serrons les coudes et les rangs, défendons notre REPUBLIQUE, c’est le devoir sacré auquel nous invite notre CONSTITUTION.

Ecroulons l’hideuse citadelle des fabricants de despotes car le supplice a trop duré. Qu’attendons-nous pour stopper les velléités putschistes ? Travailleurs des secteurs publics et privés, ouvriers, intellectuels et artisans, paysans et commerçants, n’oubliez plus que tout serait vain et inefficace si nous laissons à quelques-uns le soin de brader notre jeune démocratie, de saper nos institutions pour le bon vouloir d’un seul homme.

Frères et sœurs, pionniers pétris de la plus haute combativité, c’est l’heure de la défense de la République.

A bas les velléitaires !

Vive la République !  

 Par Dramane Diawara

Représentant provisoire du mouvement Osons pour la Guinée

Membre du Front pour la Défense de la République

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