La question mériterait d’être posée, car lors des fêtes de fin d’année en Guinée, l’on enregistre plusieurs cas d’accidents graves, voire mortels, causés, très souvent , par deschauffeurs en état d’ivresse.
C’est pourquoi, à la veille des fêtes du 31 décembre et du 1er Janvier (premier jour de l’an, ndlr), newsguinee a rencontré le directeur régional de la Police, le général Boubacar Kassé.
Il a expliqué que, pendant les fêtes, les agents de la police routière seront à tous les carrefours. Et que, ces derniers seront renforcés par ceux des commissariats centraux et des unités d’intervention:
« Et, quand nous constatons des usagers qui ont un mauvais comportement, nous intervenons pour immobiliser le véhicule et les garder jusqu’au matin », a-t-il expliqué.
Mais, comment détecter un conducteur en état d’ivresse sans disposer d’alcotest ?
« C’est vrai qu’on n’a pas d’alcotest. Mais, par expérience, on peut détecter le mauvais comportement des gens sur la voie publique. Nous ne l’avons pas; mais nous allons être à côté des agents de la routière pour essayer quand même de faire en sorte qu’il y ait moins d’accidents », répond le directeur de la police routière.
La police guinéenne souffre d’une vétusté d’équipements et ses méthodes de travail sont révolues dans un monde en perpétuel modernisation.
Par Nantou Kamano