C ontrairement à la route le Prince, l’appel du FNDC n’a pas trouvé d’échos favorables sur l’autoroute Fidèle Castro. Cependant, le mot d’ordre a fait un coup sur la densité de la circulation. De Matoto jusqu’au centre-ville de Kaloum, les activités ont également tourné au ralenti.
Au carrefour de la Tannerie, où devait commencer la manifestation, aucun attroupement n’était perceptible, sauf celui des forces de sécurité, qui veillaient au grain, pour empêcher toute protestation.
Au marché de Matoto, le commerce est resté plus ou moins paralysé. Des étalagistes ont vendu, mais plusieurs boutiques n’ont pas ouvert.
Tout au long de la route, la circulation était moins dense. Des citoyens vaquaient à leurs occupations. Les stations-services ouvertes recevaient des clients. Des boutiques, certaines étaient fermées d’autres ouvertes.
A la casse, tout évoluait à la normale. Toutefois, elle a senti la paralysie que connait la ville. L’ambiance habituelle n’y était pas.
La passerelle d’Avaria, et le grand pont de Madina n’ont pas refoulé du monde comme d’habitude. Dans l’enceinte du centre de négoce, beaucoup de boutiques sont restées fermées.
Au centre-ville de Kaloum, les activités ont tourné, mais globalement au rythme de la paralysie. Sur les axes routiers, devant les banques boutiques et département ministériels, l’ambiance est restée morose un peu partout.
Au niveau de grands carrefours, es forces de sécurité étaient perceptibles tant en ville que sur le long de l’autoroute.
Mata Malick Madou
