Les messages de solidarité de l’opposition guinéenne se multiplient à l’égard de l’activiste, Sékou Koundouno, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice guinéenne.
En premier lieu, le principal opposant guinéen, Cellou Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), en dénonçant ce qu’il appelle ‘’ énième instrumentalisation de la justice guinéenne’’, accuse le Chef de l’Etat de vouloir ‘’museler l’opposition et faire taire toutes les voix discordantes’’.
« Le mandat d’arrêt international émis contre Sékou Koundouno du FNDC et rendu public ce 25 août, est une énième instrumentalisation de la justice par Alpha Condé pour tenter de museler l’opposition et faire taire toutes les voix discordantes, notamment celles qui combattent son troisième mandat illégal et sa mauvaise gouvernance », écrit-il sur son compte avant d’apporter son soutien et sa solidarité à Sékou Koundouno, qui, à ses yeux, demeure ‘’un militant intraitable de cette double cause’’.
Pour sa part, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Sidya Touré, en apportant lui aussi son soutien à Sékou Koundouno, tire à boulets rouges sur l’appareil judiciaire de son pays.
«Nous apportons tout notre soutien à S. Koundouno pour le «mandat d’arrêt international» émis contre lui pour le faire taire puisqu’on le sait inaccessible. La justice «politique» de Guinée est bien dérisoire : on peut voler tout, mais on ne peut parler », dénonce-t-il sur tweeter.
Accusé des faits d’association de malfaiteurs, incendie volontaire, troubles à l’Etat par le massacre, la dévastation ou le pillage, participation à un mouvement insurrectionnel et menace par le biais d’un système informatique, Sékou Koundouno vit en exil à l’étranger depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.
La rédaction
