Maitre salif kébé à propos du retrait des commissaires de l’opposition : ‘’ça ne bloquera pas le processus électoral’’

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En conférence de presse animée, mardi 24 décembre 2019, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Maitre Kébé, s’est exprimé sur le retrait des commissaires issus de l’opposition et les accusations d’enrôlement de mineurs.

Selon lui, le départ du processus de ces 7 commissaires sur les 17 n’empêchera pas la tenue du scrutin législatif à la date indiquée.

« Par rapport à l’impact, on va évaluer. C’est vrai que quand vous avez 17 et 7 s’en vont, il y a un impact. Mais, on va l’évaluer. Mais, ça ne préjuge pas, ça ne ralentit pas et ça ne bloquera pas le processus électoral. Les commissaires qui ont suspendu leurs activités l’ont suspendu que pour le processus électoral. Ils ont leurs bureaux, ils ont leurs postes et ils continuent à travailler à la CENI. Ils sont commissaires et tout fonctionne comme il faut sauf que, ils ne s’approchent plus du processus électoral pour le moment. Il y a ce qui est processus électoral à la Ceni, il y a la gestion administrative. Donc, les deux ne se mélangent pas » a rassuré le Président de la CENI.

Même si Maitre Salif  Kébé minimise le retrait des commissaires de l’opposition, légalement, la plénière ne peut se tenir que s’il y a 12 commissaires présents sur les 17. Dans ce cas, aucune plénière ne sera tenue. Du moins légalement.

S’agissant de l’enrôlement des mineurs sur le fichier, Me Kébé estime que s’il y a eu enrôlement de mineurs, ce n’est pas la faute à la CENI, car dit-il, dans les CAERLE, il y a les représentants des partis politiques.

« Sur toute la longueur de la procédure qui nous a conduit à l’obtention de cette base de données, les partis politiques ont été partout. Ils ont eu à décider. Si les mineurs ont pu franchir le pas jusqu’à la machine, c’est par la complicité des partis politiques parce qu’ils étaient là » se défend-t-il, avant de promettre d’extirper tous les mineurs dans le fichier.

« On les extirpera tous. Les présumés cas de mineurs sont les conséquences d’une fraude sur l’identité, sur l’acquisition de documents administratifs qui ont servi à passer devant une machine mais aussi, par la complicité des membres des CAERLE » a promis le Président de la CENI.

En attendant, renseigne Maitre Salif  Kébé, la CENI travaille sur l’impression des listes électorales.

Hafia Diallo

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