L e 1er décembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale de lutte contre le Sida qui continue de faire de ravage dans le monde : 680.000 personnes tuées.
Depuis sa découverte en 1983, la recherche d’un vaccin contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), n’a pas encore donné un résultat probant, ce, malgré les formidables progrès pour le traiter.
Les courbes des infections au VIH ne baissent pas assez rapidement pour atteindre l’objectif d’une éradication de la maladie d’ici à 2030, selon un rapport de l’organisation de l’ONU chargée de la lutte contre le sida (Onusida).
Onusida rappelle avoir proposé l’an dernier de nouveaux objectifs pour 2025, notamment un accès à des options de prévention appropriées (préservatifs, médicaments…) pour 95% des personnes à risque et marginalisées.
Les « actions convenues ne sont pas menées à la vitesse et à l’échelle requises », selon le rapport. « Et les courbes des infections au VIH ne reculent pas assez vite ».
L’Onusida chiffre à 7,7 millions le nombre de décès qui pourraient être liés au sida entre 2021 et 2030 si la couverture des services de prévention et des traitements restait aux niveaux de 2019.
Toutefois, si la stratégie mondiale de lutte contre le sida était exécutée et les objectifs de 2025 atteints, l’Onusida estime qu’au moins 4,6 millions de ces vies peuvent être sauvées au cours de la décennie.
Récemment, l’essai d’un vaccin en Afrique sub-saharienne, qui devait protéger contre plusieurs variants du VIH, a pris fin en raison d’une efficacité jugée insuffisante.
La rédaction
