Lutte contre la pauvreté : béa diallo annonce des projets pour les jeunes

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A ncien boxeur, parlementaire, puis maire de la Commune Ixelles en Belgique, Lansana Béa Diallo, belgo-guinéen, est en Guinée pour la mise en place de son projet ‘’Figth for Africa ’’ qui signifie ‘’un combat pour l’Afrique’’.

Selon Béa Diallo, ce projet est initié dans le cadre de la lutte contre la corruption par la formation qualificative des jeunes.

« L’objectif est de sensibiliser les jeunes candidats à l’immigration qui n’arrivent pas exploiter tout le potentiel de leurs pays. On veut qu’ils arrêtent de rêver d’Europe. Nous sommes venus pour les aider à s’émanciper, de trouver de l’emploi chez eux » a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi 15 janvier 2020 à Conakry.

Dans son argumentaire, Béa Diallo persiste et signe que la Guinée manque d’ouvriers qualifiés, car, dit-il, ‘’si la Guinée veut construire une route, par exemple, ce ne sera pas forcément des guinéens qui vont la construire, parce que la main d’œuvre n’existe pas, il va falloir faire appel à une main d’œuvre étrangère’’.

 « On consomme des concentrés de tomates venues ailleurs, alors qu’on a des tomates qui pourrissent ici, il faut mettre une usine en place pour transformer la tomate, sur le marché, il y a des poulets importés moins chers que le poulet local. Quand on dit que l’Afrique est l’avenir du monde, cela ne profite pas aux jeunes » déplore-t-il.

S’agissant de la formation proprement dite, le conférencier indique qu’elle sera axée sur la plomberie, la menuiserie et tant d’autres corps de métiers.

« Après la formation, on va les accompagner dans les métiers d’ entrepreneuriat, les coacher, leurs donner les moyens de créer leurs propres entreprises pour devenir autonomes et indépendants. On va identifier deux sites à Conakry pour lancer le projet, mais l’objectif est d’aller à l’intérieur, parce que ce sont les zones de départ des migrants. Je voudrais que les Guinéens arrêtent de désespérer, parce qu’il n’y a pas d’avenir ici, je voudrais qu’on crée l’avenir » a promis l’ancien boxeur belgo-guinéen, indiquant d’emblée ‘’qu’il y aura des formations pratiques et théoriques pour les porteurs des projets’’.

« On va voir quels moyens faudra dégager pour les accompagner. La formation est gratuite. Pour la sélection, elle se fera par ordre d’arrivée » annonce Béa Diallo qui ne précise pas cependant ‘’le nombre des bénéficiaires qui seront retenus, encore moins le début desdites formations.

Hafia Diallo

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