Linsan : « à l’état actuel, techniquement, nous ne pouvions rien faire pour la déviation », tranche moustapha naité

Publicité

Le ministre des Travaux publics, Moustapha Naité a animé ce lundi 30 juillet 2018, une conférence de presse pour parler de l’état d’avancement des travaux de réparation du pont de Linsan dans la préfecture de Kindia.

Le ministre a assuré que les travaux sont finis. Selon lui, l’ouvrage ne pourra être opérationnel qu’après un essai : « Avant la mise en service du pont, un cabinet d’expertise devra faire des essais et contrôles pour se rassurer de la bonne qualité du travail ».

Depuis l’effondrement de ce pont métallique reliant la région de Kindia à celle de Mamou, le 20 juin 2018, une déviation a été aménagée afin de permettre la circulation des véhicules. Mais de récentes fortes pluies rendent impraticable, cette déviation. « Nous n’avions eu aucune alerte et la circulation était effective, et les travaux du pont avançaient sereinement. Nous en étions là quand avec les fortes pluies qui sont tombées dans la région, dans la nuit du 28 au 29 juillet, ont bloqué (…). Le niveau de l’eau du fleuve Konkouré est monté et le point de passage de la déviation dans le cours d’eau a été submergé. Ce qui a provoqué l’arrêt de la traversée de ce côté », explique le ministre.

Moustapha Naité reconnaissant le calvaire que traversent en ce moment les usagers de cette route, mais il n’a aucune solution pour la reprise du trafic. « À l’état actuel, techniquement, pour ne pas créer davantage de désagréments, nous ne pouvons intervenir. Nous ne pouvons ni remuer la terre, ni essayer de remonter le point de passage dans l’eau », tranche-t-il.

Le ministre des Travaux publics, Moustapha Naité invite plutôt les usagers à attendre la baisse du niveau de l’eau : « dans tous les pays du monde, les intempéries surviennent sur les routes. On demande aux usagers de ne pas circuler et d’attendre que le niveau de l’eau baisse. Mais en Guinée tout est perçu malheureusement via le prisme du mal ».

Les usagers de cette route devront donc prendre leur mal en patience.

Kadiatou Kouboura Baldé

Publicité