Les meilleurs et les pires pays pour être une femme : la guinée mal lotie

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N ational Geographic a publié le 15 octobre, le Women, Peace and Security Index 2019-2020. L’étude montre, selon les pays (167, dont 51 en Afrique), où il fait bon ou mauvais d’être femmes. La Guinée point à la 133è place mondiale avec le Maroc et l’Inde et 28è en Afrique.

Des normes discriminatoires et l’organisation de la violence, sur ces-points, la Guinée a fait sans faute. En Guinée, aucune disposition légale n’interdit aux femmes par exemple le droit du vote ou d’être éligible comme dans d’autres pays. Et il n’y a aucune organisation formelle pour exercer de la violence sur les femmes. Cependant, l’accès des femmes aux finances et à l’éducation ou encore l’accès à un emploi pour les femmes et leur présence dans le gouvernement, le Guinée est très mal lotie.

Le top 10 africain est le suivant : Maurice, Namibie, Rwanda, Afrique du Sud, Zimbabwe, Ghana, Tanzanie, Cap Vert, Kenya et Zambie. Les derniers u classement sont : Centrafrique, RD Congo et Soudan du Sud. Au plan mondial, c’est la Norvège, la Suisse et la Finlande qui occupe le top 3 et Syrie, Afghanistan, Yémen ferme la marche.

Cette étude a été établie sur la base de trois grandes catégories : inclusion, sécurité et justice divisées à leurs tours en 11 sous-catégories pour évaluer l’autonomisation des femmes dans le monde. Les 11 mesures sont combinées pour obtenir la note globale de chaque pays. Les différences entre les pays peuvent être importantes, mais aucun pays n’atteint les objectifs du classement parfait de 1 (bon) ou des scores de 0 (pire).

L’inclusion, c’est-à-dire le niveau de participation des femmes aux opportunités économiques, sociales et politiques. Représentation au gouvernement : pourcentage de sièges législatifs occupés par des femmes, utilisation du téléphone portable : Femmes de 15 ans et plus qui ont accès à un téléphone mobile, Emploi : les femmes de 25 ans et plus qui occupent un emploi rémunéré ; Accès financier : Utilisation d’une application bancaire ou d’un autre type de compte chez les femmes de 15 ans et plus ; L’éducation : Nombre moyen d’années d’études chez les femmes de 25 ans et plus.

Puis la Sécurité, le sentiment de sécurité et exposition à la violence. Violence entre partenaires intimes : Agressé physiquement ou sexuellement par un partenaire au cours de l’année écoulée ; Sécurité de la collectivité : Femmes de 15 ans et plus qui déclarent se sentir en sécurité lorsqu’elles marchent seules la nuit ; Violence organisée : Décès causés par des conflits armés à grande échelle, pour 100 000 habitants.

Enfin la Justice, Expérience de la discrimination formelle et informelle. Normes discriminatoires : Hommes de 15 ans et plus qui disent qu’il est inacceptable que les femmes occupent un emploi rémunéré ; Biais du fils : Lorsque le ratio des naissances des garçons par rapport aux naissances des filles dépasse le taux naturel ; Discrimination juridique : Lois limitant la participation des femmes dans la société ou établissant une distinction entre les hommes et les femmes.

Hafia Diallo

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