Le président comorien vante les mérites d’alpha condé lors de sa visite en guinée

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Cest dans l’après-midi de ce mardi 16 janvier 2017 que  le président de l’Union des Comores, Azali Anssoumani, est arrivé à Conakry pour une visite privée auprès de son homologue guinéen Pr Alpha Condé. Pour un séjour de 24 heures en Guinée, le président de l’Union des Comores a livré un message sur les objectifs de sa visite. C’était au salon d’honneur de l’aéroport Conakry-Gbessia :

« Le président Alpha Condé est mon frère. A chaque fois que je peux venir prendre ses bénédictions, je ne manque pas les occasions. La Guinée est un grand pays, un pays d’histoire. Vous qui êtes nés hier, vous allez voir, et comprendre l’action de la Guinée qui a été un catalyseur et une voie pour les indépendances en Afrique. Toute l’Afrique doit à la Guinée (…) Si je suis venu voir ce grand frère, c’est parce qu’il préside l’Union Africaine. Mais, ce que j’ai vu aujourd’hui comme accueil, c’est comme si c’est pour m’inviter pour une visite officielle (…) Mais,  très sincèrement, ça aurait été une visite privée, très privée, parce je viens aujourd’hui et je me retourne demain. Donc ce n’est pas une visite destinée à parler des relations entre la Guinée et les Comores (…) Pendant l’indépendance, quand on n’a coupé avec la France, c’est la Guinée qui nous a accueillis. Donc, aujourd’hui, l’administration comorienne, les cadres comoriens ont été formés en Guinée (…) Donc,  la Guinée est un pays avec lequel on a des relations capitales. Nous devons les consolider et aller de l’avant dans l’intérêt de nos pays, mais aussi de l’Afrique. Parce qu’on a eu ce grand monsieur (Alpha Condé)  comme le président de l’Union Africaine.»

Le président comorien a ainsi vanté les mérites du président Alpha Condé qu’il considère comme étant un des plus grands chefs d’Etat de l’Afrique.  Il a profité de cette visite pour exposer les actions qu’il mène, au nom de son pays, pour le progrès social, économique et politique de l’Afrique :

« Très sincèrement, les Comores ont décidé par le biais de la société civile, mais aussi des grandes personnalités, de faire un bilan des 42 ans d’indépendance dans un pays qui a vécu des moments difficiles, un pays qui a vu deux chefs d’Etats. Un chef d’Etat qu’on a déporté… Je ne parle que de ça et d’autres éléments qui ont fait qu’on a décidé de faire le bilan. Parce que c’est une gestion qui a été faite dans le cadre de la cohésion nationale et l’apaisement ; c’est-à-dire qu’on ne veut pas accuser Azali parce que ça ou ça. Moi, je suis venu au pouvoir en 1999 et lui en 2002… En 2006, j’ai décidé de partir en respectant la constitution. Malheureusement, mon successeur a voulu modifier la Constitution ; mais, le peuple a refusé. Et, là, on a un système de tournage qui a fait que ça revient dans mon île natale. J’ai postulé, les comoriens m’ont fait confiance. Mais, avant que je ne sois là, depuis 2012, depuis des années, il y a des sages qui ont dit que le moment de faire le bilan est venu. Bon, mon prédécesseur n’a pas voulu m’accompagner. Quand ils sont venus, moi, je dis je prends. Un bilan qui consiste à faire le bilan des 42 ans d’indépendance. Effectivement, pour essayer de préparer un meilleur avenir pour le pays. Parce que moi j’ai réclamé depuis longtemps un Comores émergeant (…)

 Donc, c’est un moment quand-même très important ; et, quand j’ai parlé à mon grand-frère, franchement, il m’a encouragé, il en a parlé au président de la commission de l’Union africaine. Donc, j’en ai parlé au secrétaire général des Nations Unies… Ça dénote effectivement les bonnes relations entre la Guinée et les Comores »

Le président comorien a déclaré que le président Alpha Condé a vu Gouteres auquel il a parlé du problème des assises comoriennes. Il explique d’ailleurs que c’est le sens principal de sa brève visite à Conakry.

Par Nantou Kamano

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