L’alphabet  n’ko  n’est  pas plus malinké que  soussou

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C omme vous le savez mieux  que moi, l’empereur de Sosso devenu (soussou), fut Soumahoro Kanté qui domina le manding pendant 35 ans (1200-1235). Ainsi, le savant Solomana Kanté, l’un des descendants direct de Soumahoro Kanté  est le fondateur de l’alphabet N’ko.

Donc, originairement, l’écriture N’ko est plus soussou que Malinké. Par conséquent, les soussous ont tout à fait intérêt de s’impliquer  dans la promotion et la vulgarisation de l’alphabet n’ko car c’est l’œuvre d’un des leurs !

Pour preuve palpable, les Soumah sont aussi des descendants directs de Roi Soumahoro Kanté et les Bangoura sont également des descendants de (fakoly)

Mais en sauvegardant  la paix et le sanankounyah, ils acceptent d’autres appellations dans la communauté….

A cet effet , ils n’ont  pas intérêt à abandonner cet alphabet pour qui que ce soit ;  sans quoi les Camara , les Sylla , les Diallo et  tant d’autres  vont s’en ont procurer , puisque c’est un bien commun qui  bénéficie à ceux qui l’utilisent.

Par ailleurs, l’histoire nous apprend que les Diakankés furent les alliés et les marabouts  de Sosso Mansa (Soumahoro Kanté) ; c’est pourquoi il existe un lien sacré entre les Diakankés et les  Soussous jusqu’ ‘à présent.  Ce qui revient à dire que  leurs bénédictions ont porté fruits sur l’empereur et ses descendants (la naissance  de  l’alphabet  N’ko…).

Certes, eux aussi ont tout à fait intérêt de s’impliquer à l’impulsion de l’alphabet  N’ko,  car ils sont rattachés de près ou de loin.

A la lumière de ce qui précède, il est bon de préciser que l’alphabet  N’ko est une fierté nationale qui peut être utile aux Peuls, aux Forestiers, aux Mandenkas,  en un mot au peuple d’Afrique ainsi qu’au reste du monde car le N’ko est un alphabet Universel qui pourrait intéresser tous les peuples dans la mesure où ledit alphabet peut écrire toutes les langues du monde sans exception. Chose qui paraitrait  étrange mais il suffit juste d’apprendre pour y croire.

En vérité, avec le soutien de chacun et de tous, le N’ko pourra transcrire la science dans toutes les langues Africaines…

Abou Diaby, citoyen libre

Enseignant chercheur

De l’alphabet n’ko.

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