Kankan : l’imam ismaël nanfo diaby sommé de libérer le local abritant sa clinique

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D epuis la publication de la vidéo ayant montré le prédicateur et promoteur de l’écriture N’ko, Ismaël Nanfo Diaby, en train de diriger la prière en langue Maninka, les menaces et les sanctions ne cessent d’être infligées à cet homme. En cause, Ismaël Nanfo Diaby a été sommé de libérer le local qui abritait jusqu’ici sa clinique thérapeutique.     

Un membre de la famille propriétaire du local, contacté par nos soins, a justifié cette décision par la crainte de la famille que leur bâtiment ne soit démoli un jour par des inconnus vu le climat tendu qui prévaut actuellement entre les pros et antis Nanfo Diaby.

«Depuis que je suis entré là-bas, il n’y a pas eu de problème entre la famille et moi, mais depuis cette histoire, ils ont eu peur et ils m’ont dit de quitter le local,  parce qu’ils ont appris qu’il y a des gens qui veulent venir détruire le local, je leur ai supplié et rassuré en leur disant que leur local ne sera pas détruit, mais les fils de ladite famille sont venus après, me dire de quitter, moi aussi j’ai plié bagages et je leur ai rendu la clef » a confirmé Ismaël Nanfo Diaby.

Interrogé sur le sujet, un membre de la famille propriétaire du local qui a requis l’anonymat nous a laissé entendre qu’au-delà même de la menace de démolition de leur local, les autres membres de la famille qui résident à l’étranger, ont instruit la famille de lui déguerpir pour disent-ils ne pas salir l’image de la famille.

Par ailleurs, Nanfo Diaby a annoncé  avoir porté plainte contre un imam qui, dans son sermon du vendredi aurait dit aux fidèles qu’il mériterait d’être tué à cause de son acte.

« Le vendredi qui a précédé mon interpellation par la ligue islamique à la grande mosquée, beaucoup d’imams ont fait leurs sermons à mon sujet, parmi tous ces sermons, c’est dans celui du deuxième imam du quartier Sogbé, El Hadj Mamadou Condé, où il y a eu des propos incendiaires en disant devant les fidèles musulmans réunis dans la mosquée que si c’était au Niger, que j’allais être tué, que d’ailleurs je mérite de mourir, pour ce que j’ai fait, donc j’ai porté plainte contre lui à la gendarmerie pour menace de mort », a-t-il précisé.

Malick Diakité

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