Les autorités ivoiriennes viennent de mettre les pieds dans les plats. La jeunesse devra revoir son mode d’appréhension des jeux du hasard.
Une loi vient d’être votée par les autorités d’Abidjan concernant les jeux du hasard. Désormais, ils seront régulés et les promoteurs devront composer avec la LONACI. Ce serait dans un souci de protectionnisme et de sécurité que cette disposition a vu le jour. Un nouveau cadre juridique prend forme avec l’apparition de nouveaux acteurs issus des NTICs.
Vu l’adhésion massive des jeunes qui en font un passe-temps voire carrière, tous les moyens sont bons. Le gouvernement s’inquiète de l’addiction des mineurs et entend prendre les devants. Ce qui est censé devenir un geste où l’on tente sa chance durant des minutes est devenu une carrière à temps plein. La jeunesse ivoirienne préfère gagner de l’argent sans travailler et les jeux de hasard restent la solution toute trouvée.
Sauf que parfois, ce qui est devenu une drogue pour eux, amène certains à voler et commettre l’irréparable afin d’avoir quelques pièces en poche pour parier.
Alors qu’ils s’étaient adonnés au brouting/broutage (cybercriminalité) ces 10 dernières années, le gouvernement fut dépassé par les événements au départ.
Cette fois, la Côte d’Ivoire entend freiner une éventuelle porte de blanchiment d’argent qui pourrait ouvrir aux financements d’activés illicites ou gravissimes à l’image du terrorisme.
Comme le dit le fameux slogan : « Parieurs, prière de s’abstenir parfois car l’excès nuit ».
Idrissa Keita
