A près le drame survenu la nuit du vendredi à samedi, causant la mort de cinq personnes à Dabondy 2, dans la commune de Matoto, notre rédaction s’est rendue sur les lieux pour faire le constat.
Sous le choc, l’une des victimes nous a confié avoir perdu quatre de ses enfants et plusieurs autres biens.
« Quand la pluie tombait avec le vent, il faisait très tard. Donc, tout le monde dormait, le moment qu’on s’est rendu compte, c’était déjà trop tard. Une partie de notre maison était déjà tombée. Actuellement, je ne sais même pas quoi dire. J’ai perdu mes quatre enfants », a expliqué Mohamed Sylla.
Pour sa part, Souleymane Sylla, une autre victime, expliquant les circonstances dans lesquelles il a été réveillé, est revenu sur les faits.
« C’est dans les environs d’une heure du matin. On dormait, j’ai senti brusquement des vagues d’eaux dans la chambre. Je me suis réveillé, et j’ai constaté que le mur est tombé. Et tous les objets étaient inondés. Nous avons entendu des cris chez nos voisins, on n’est tous sortis des maisons, ensuite ils nous ont fait savoir que des enfants sont emportés par les eaux de caniveaux. On a perdu tous nos biens », a témoigné Souleymane Sylla.
A rappeler que ceux ont perdu leur vie sont tous des enfants, dont l’âge varie entre 4 à 12 ans. Il s’agit de N’na Ciré, âgée de 4 ans, Abdoulaye Sylla 5 ans, M’ma Adama 3 ans, Amadou Soumah 10 ans, et Mawa Sylla.
Venu pour compatir, le maire de la commune de Matoto, Mamdouba Tos Camara, a été hué par un groupe de personne.
Interrogés sur place, des secouristes pointent du doigt les constructions anarchiques sur les canalisations.
Barry Ibrahima
