Guinée: les femmes de l’opposition frustrées menacent de prendre la rue

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L es femmes de l’opposition républicaine se sont rencontrées, lundi 22 octobre 2018, au quartier général de l’UFDG,  principal parti de l’opposition en Guinée, pour s’indigner contre les récentes violences intervenues dans plusieurs endroits du pays.

Non sans exiger l’ouverture immédiate d’un dialogue ‘franc et sincère’entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée( SLECG), en vue de mettre fin à la crise des enseignants, ces femmes ont aussi déploré ce qui s’est passé à Kindia et dans certaines localités du pays.
«Des saccages des biens matériels, des morts d’homme, mutilation, arrestation arbitraire ont été , entre autres des dégâts enregistrés’ s’indignent-elles dans une déclaration.
De par le passé, rappelle Madame Maimouna Diallo,  vice-présidente du comité national des femmes de l’opposition,  »nous avions organisé des marches pacifiques à travers lesquelles nous réclamons que des enquêtes soient menées afin de rendre justice pour les victimes des différentes marches pacifiques antérieures des forces sociales et politiques ».
Si jusque là, le mémorandum remis à cet effet au ministère de la justice est resté lettre morte, les femmes-opposantes menacent encore de reprendre les rues dans les prochains jours.
 »Nous allons descendre dans la rue les prochains jours si notre requête n’est pas prise en compte » insistent-elles.
Parmi les réclamations formulées par ces femmes, il y a  en ligne de mire l’arrêt immédiat de toutes les tueries et de tout type de violence à l’endroit des filles et fils de Guinée lors des manifestations.
«Nous, femmes de Guinée, source de vie, fustigons avec la dernière énergie les destructions intolérables, inacceptables de ces vies humaines. Nous déplorons la banalisation de ces tueries et des tentatives maladroites et inadmissible du ministre de la sécurité de défendre les forces de sécurité et de la défense qui, selon lui auraient travaillé de manière professionnelle», ont-elles conclu dans leur déclaration.
Aminata Condé
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