Guinée : à quelle condition l’ancien chef de l’etat a quitté le pays ?

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R enversé au pourvoir le 5 septembre 2021, l’ancien président guinéen a effectivement quitté Conakry le lundi 17 janvier 2022 pour les Emirats Arabes Unis où il devra officiellement faire ses examens médicaux.

Gardé pendant plusieurs semaines par le CNRD dirigé par Mamadi Doumbouya, ensuite déplacé au palais Mohammed V de Conakry, qui tient lieu de palais présidentiel depuis le coup d’État, puis transféré fin novembre 2021 en banlieue de Conakry, au domicile de son épouse, Alpha Condé n’aurait pas accepté toutes les conditions posées par la junte.

« Les négociations entre Alpha Condé et la junte ont achoppé ces dernières semaines sur les garanties données par l’ancien dirigeant guinéen quant à son départ, jugées insuffisantes par le nouvel homme fort, colonel Mamadi Doumbouya et ses hommes » révèlent nos confrères de jeuneafrique, ajoutant que la junte n’aurait pas obtenu la démission formelle d’Alpha Condé.

« Les militaires exigeaient notamment qu’il (Alpha Condé, NDR) soit accueilli en qualité d’ex-chef d’État et qu’il s’engage à ne pas s’exprimer publiquement. Il a ainsi été invité à s’y engager par écrit, comme l’avait fait son homologue malien, Ibrahima Boubacar Keïta, décédé le 16 janvier à Bamako », mentionne le journal.

A en croire nos confrères, Alpha Condé aurait également demandé à récupérer ses téléphones, qui lui ont été confisqués par Mamadi Doumbouya et ses hommes.

«On ignore encore, à l’heure actuelle, les concessions qu’a finalement accepté de faire l’ancien président », précisent-ils.

Toutefois, rapporte jeuneafrique, la junte aurait en effet refusait qu’Alpha Condé quitte le pays avec son ancien document de voyage portant la mention de chef de l’État.

La rédaction     

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