Guinée : 2018, le rendez-vous de toutes les crises en guinée. le gouvernement a le dos au mur ?

Publicité

La première qui est en cours, paralyse le secteur de l’éducation depuis Novembre 2017 et la deuxième est celle post-électorale qui a endeuillé plusieurs familles guinéennes. Le point nodal de cette grève, l’augmentation des salaires des enseignants que le gouvernement a du mal à satisfaire. La première pourrait se solder par une année blanche. Ce 22 Février 2018, voilà un autre avis de grève de l’UGTG qui se pointe sur la table du gouvernement guinéen.

L’union générale des travailleurs de Guinée, indique après l’analyse des sollicitations des travailleurs, travailleuses et retraités de Guinée dans les secteurs public, mixtes et informels tant à l’intérieur du pays qu’à Conakry, demande l’arrêt de travail par les fonctionnaires, agents de l’Etat, agents communautaires. Et ce, à partir du Lundi 26 Février 2018 sur toute l’étendue du territoire national.

Pour cet autre avis de grève, la plateforme revendicative est bien plus costaud que tout ce que demande les syndicalistes du secteur de l’éducation. D’autant plus que la prise en compte de cette dernière figure en bonne place. Ce groupe de syndicalistes s’insurge contre ce qu’il qualifie de “mauvaise gestion des cotisations des travailleurs par la caisse nationale de la sécurité sociale, ou encore la mauvaise réglementation de la sous-traitance“.

Ici, nous avons quelques points cités dans l’avis de grève : « Les licenciements arbitraires requièrent ; La politisation de l’administration ; L’entrave à la liberté syndicale ; L’indifférence de l’Etat face aux accidents de travail enregistré ». Ils considèrent que le gouvernement à travers le ministère en charge du travail ignore expressément la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs de tous les secteurs d’activité. A cela s’ajoute le refus du gouvernement d’ouvrir des négociations avec les représentants légaux des enseignants. Une revendication qui relance le maintien de la valeur monétaire du point indiciaire à 1030 pour les enseignants et 751 pour les autres corps.

La CNSS est au cœur des préoccupations de l’UGTG qui revendique l’absolu nécessité de faire des audites à la caisse nationale de la sécurité sociale. La révision de la convention des BTP ; La datation des travailleurs de BTP en équipements de protection individuel (EPI) ; La prise en charge des 2000 fonctionnaires déjà immatriculé depuis 2015 ; Le renforcement des capacités des inspecteurs de travailleurs ; La régularisation de la situation des travailleurs des moulins d’Afrique, de GI ciment, de DEWAY sécurité arbitrairement licencié. La régularisation de la situation des travailleurs des entreprises de ITQANE CHINA JIANGSU, ONOMO ALBEDO, PALMA-GUINEE NAMNAM, HITEC, HOEL KALOUM, de la caisse nationale de sécurité sociale ; Le relèvement du Smig à 2 500 000GNF ; La finalisation de la convention du secteur de la communication.

Voici autant de revendications de l’union générale des travailleurs de Guinée qui appelle tous les travailleurs, travailleuses des secteurs privés, mixtes et informels à rester mobiliser pour finir avec ces traitements “dérisoires“ par la seule “mauvaise foi“ de quelques responsables administratifs.

 M MACKY SOW

 

Publicité