D ans une correspondance en date du 7 juillet 2021, 11 députés du groupe parlementaire ‘’Alliance patriotique’’ ont demandé au président du parlement guinéen de prendre acte de la radiation au sein de leur groupe les députés Bintou Touré, Boubacar Diallo et Abdoulaye Kourouma.
En accusant ces trois députés d’avoir commis d’actes de ‘’rébellion ouverte contre le Groupe parlementaire’’, dont ils sont membres, les signataires du courrier sollicitent également au près du président de l’Assemblée nationale le remplacement du député Boubacar Diallo au niveau du parlement de la CEDEAO et de Bintou Touré lors du renouvellement des bureaux des commissions permanentes à la rentrée parlementaire prochaine.
« Ils se livrent à des manoeuvres de déstabilisation, multiplient les actes de malveillance en montrant ouvertement l’objectif de faire disparaitre notre alliance parlementaire. Ils sèment la zizanie et n’hésitent pas à manquer de respect aux autres collègues. L’ambiance est devenue lourde et irrespirable. Les coups de sang, de colère et les cris se multipliaient depuis des mois, couronnés par une incompatibilité d’humeur notoire compromettant ainsi dangereusement leur maintien dans le groupe. Nous avons enregistré lors de l’explication de vote et le choix de nos membres à l’élection du bureau de l’assemblée un tout dernier scandale le vendredi 3 juillet 2021 lorsque Honorable Abdoulaye Kourouma, pourtant benjamin du groupe, a manqué de respect à l’ensemble du groupe et à son président avec le soutien des honorables Boubacar Diallo et Bintou Touré », écrivent-il dans leur courrier, accusant également ces trois députés de se servir de leurs actes pour faire répandre la rumeur de l’éclatement du groupe, pourtant parfaitement solidaire, en dehors d’eux.
En conséquence, formulent-ils, ‘’nous sollicitons humblement qu’il vous plaise de procéder au remplacement de l’honorable Boubacar Diallo au niveau du parlement de la CEDEAO et l’honorable Mme Yanssané Bintou Touré lors du renouvellement des bureaux des commissions permanentes à la rentrée parlementaire prochaine’’.
La rédaction
