S uite de la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée SLECG. Après l’échec des négociations la semaine dernière entre cette frange syndicale et le gouvernement, la tension est montée d’un cran ce lundi dans certains établissements publics de la capitale guinéenne.
Des élèves ont laissé éclater leur colère dans les rues de la capitale guinéenne, exigeant la reprise normale des cours. Un mouvement qui s’est répandu comme une trainée de poudre dans plusieurs écoles de Conakry.
Au lycée Bonfi, les élèves en colère étaient sur l’autoroute réclamer la reprise normale des cours. Certains jetaient des pierres sur des usagers, d’autres cherchaient simplement à paralyser la voie, demandant aux véhicules de stationner. Un mouvement de courte durée, puisque les forces de l’ordre y sont intervenues pour rétablir la circulation. Sur le sujet, le SLECG se réjouit.
« Nous remercions tous les enseignants, le terrain est vraiment favorable au mot d’ordre de grève lancé par le SLECG, à l’exception de certaines écoles où on donne de l’argent aux enseignants pour venir dispenser les cours. A Kipé, les élèves sont sortis, par ce qu’il n’y avait pas d’enseignants titulaires. A Bonfi, sur l’autoroute, les enfants ont manifesté », a décrit le chargé de communication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée.
Selon Mansa Moussa, le grève générale illimitée lancée à partir du 3 octobre dernier par sa structure syndicale continue jusqu’à la prise en compte du paiement des 8000000GNF comme salaire de chaque enseignant guinéen. Il s’insurge par ailleurs contre la sortie du premier ministre à Fria le week-end dernier. Ce dernier ne semble pas prêt à collaborer et le SLECG va durcir le ton, a fait remarquer le chargé de communication du SLECG.
Morlaye CAMARA pour guineeactuelle.com
