Grève des enseignants : dans la salle des négociations, un syndicaliste crache son venin sur le gouvernement guinéen

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Pour cette deuxième journée des négociations entre gouvernement et syndicalistes, aucun accord n’est sorti de la rencontre. Les déclarations des deux camps ne laissent entrevoir d’issue pour une sortie rapide de crise. Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée reste sur sa position qui exige le payement des 40% avec effet de rétroactivité. S’il doit y avoir négociation, c’est sur les 8 millions de salaires mensuels que demandent les enseignants.
Côté gouvernement, aucun intervenant. Tibou Kamara le facilitateur dans la crise aussi n’a pas souhaité faire de commentaire sur la rencontre de ce jeudi. Pour le médiateur de république, le moment n’est pas arrivé pour lui de se prononcer sur un accord quelconque.
Selon les indiscrétions dans les couloirs de la salle des actes où se tient le dialogue, le gouvernement guinéen aurait proposé jusqu’à 30 % avec un payement graduel qui s’étend jusqu’au 1er trimestre de l’année 2019. Pour les syndicalistes, le payement des 40 % est non négociable pour un retour dans les salles de classes.

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