Gigolos a conakry: la prostitution prend un visage masculin dans la capitale.

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Dans la capitale guinéenne, la prostitution change de visage. Si habituellement c’est la gent féminine qui s’adonnait à cette pratique, désormais elle est goûtée par les jeunes garçons en majorité étudiants.
Constitués en association, des jeunes âgés de 20 à 26 ans se livrent à des femmes adultes pour se faire des revenues afin de subvenir à leurs dépenses.
Rencontré, le proxénète de la bande,  qui a préféré garder l’anonymat,  explique  :
<< Je gère un groupe de jeunes âgés de 20 à 26 ans. Au total, ils sont au nombre de 126 inscrits. Les dames qui viennent me contacter, je montre les photos des jeunes dans l’album. Elles choisissent et j’appelle la personne choisie pour lui dire tu as une cliente. Du coup, la femme paye 200.000 GNF pour 24h et moi j’ai 30% dans chaque marché conclu. Elles payent avant de rentrer en contact avec le jeune choisi>>.
Poursuivant ses explications il dit avoir plusieurs avantages dans la prostitution: <<L’activité leurs permet de payer des habits, leur location, acheter les brochures à l’université>>. Selon lui, certaines femmes achèteraient des voitures pour les jeunes. Il justifie cette pratique par le fait que beaucoup de jeunes quittent leurs parents pour se retrouver à Conakry sans soutien .
L’administrateur de la structure ne regrette pas de gérer une bande de prostitué. Il dit avoir une recette de 9 à 10 millions par mois après avoir enlevé toute dépense. Ces jeunes sont suivis par un médecin  qui n’a pas voulu se prêter à nos questions. , Les gigolos sont  contrôlés  à chaque deux semaines pour un entretien.
Sank Diallo
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