Gestion des crises humanitaires : des cadres de la douane de cinq pays de la sous-région ouest-africaine réunis à conakry

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L es travaux du 3ème atelier sous-régional du projet C-RED ont pris fin ce jeudi 20 septembre 2018 à Conakry. Initié par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et financé par les Pays-Bas, il avait pour thème « renforcer la cohésion régionale dans les situations de crises humanitaires ».

Cet atelier a réuni durant trois jours plusieurs cadres venus de 5 pays de l’espace CEDEAO notamment du Sénégal, du Mali, de la Sierra Leone, du Libéria et du Nigeria.

Ce projet, qui se situe dans le cadre des initiatives post-Ebola en Afrique, vise à préparer les administrations des douanes ainsi que les autres parties prenantes à la gestion d’éventuelles crises en Afrique notamment en Afrique de l’Ouest.

Interrogé, Madame Sira Malé, inspectrice des douanes de la République du Mali, explique l’importance de cette initiative : « cet atelier nous a permis de faire un riche partage d’expériences permettant aux pays africains touchés par le virus Ebola, de se préparer en conséquence pour d’éventuels cas. Nous avons compris en cas d’épidémies, comment acheminer les secours d’urgence et quel est le rôle pertinent de la douane à côté des autres services ».

Pour Ange Gerrard, inspectrice de Douanes françaises et gestionnaire du projet C-RED à l’organisation mondiale des douanes basée à Bruxelles, ce projet reste toujours pertinent parce que tout récemment, nous avons assisté à un retour d’Ebola en République démocratique du Congo. C’est pour quoi, elle pense qu’il faut toujours être bien préparé pour savoir comment réagir si une telle situation se présente encore.

Le renforcement de la collaboration avec la CEDEAO, afin d’avoir une approche plus élargie que celle actuelle, fait partie des recommandations de Virginie Bull du bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies à Genève.

Par ailleurs, une fourniture d’équipements de protection individuelle dans le cadre de la gestion d’éventuelles crises et le renforcement des capacités en matière d’échange d’expériences entre les pays concernés seront de mise.

Saran TRAORÉ

 

 

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