Gestion de l’eau : la technologie en défaveur de l’environnement (contribution)  

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N ous sommes en plein 21ème siècle, en plein 2019-2020, et beaucoup de peuples se sont affranchis de la grande corvée d’eau (les peuples du nord notamment avec 200 années d’avance et certains du sud).

Ces peuples ont eu l’eau à volonté,  ils en ont encore. Ils en ont tellement eu en abondance qu’ils l’ont mal géré, ils l’ont gaspillé et continuent encore.

Comment?

Les technologies puissantes et les politiques étatiques de distribution de ce trésor ont fonctionné. Mais les révolutions industrielles et technologiques n’ont pas toujours été en faveur de l’environnement. On n’ignore pas le lien qu’il y a entre le fait de l’homme et la dégradation de l’environnement (réchauffement climatique). Les conséquences de ce fait sont entre autres, soit la sécheresse et baisse de la pluviométrie, diminuant de manière importante et impactant  la quantité de l’eau sur terre (l’eau douce).

Pour remédier à la situation, bien entendu, les associations doivent faire des appels à la prise de conscience afin de gérer la planète de manière écologique,  la gestion proportionnelle et équitable de nos ressources en eau.

L’accès à l’eau est facile ailleurs mais il est précieux. Vu le risque d’en manquer considérablement dans les années à venir, il faut une prise de conscience générale.

Paradoxe, chez moi, l’eau douce est bien ce qui ne manque pas parce que mon pays ‘’la Guinée’’ est un château d’eau et dessert plusieurs fleuves de la sous-région ouest africaine. Même si les politiques se prévalent de barrages hydroélectriques « fonctionnels » (chose dont on n’a pas l’air de profiter du tout), c’est pourtant ‘’LE BIEN’’ que tout le monde n’a pas.

Chez moi, l’eau est une denrée rare, elle coûte à cet effet trop cher. Si une petite catégorie de privilégiés ne souffre de cette carence et de ce fait ne se plaint pas forcément de sa rareté, la  grande tranche de la population, elle, est laissée pour compte.

Chez nous, l’eau on l’a à tour de rôle, dans les points communs et pour l’avoir, il faut se battre.

L’eau est stockée  (oui on fait des réserves de bidons de 20 litres et de bassines pour subsister jusqu’au prochain tour si jamais il arrivait…).

Le transport de cette eau est dure, très dure. Il confronte la santé et le bien-être, expose les femmes et les enfants en ville et dans les zones rurales à des maladies de l’os, des hernies et autres du fait des efforts fournis (cet aspect est à creuser).

En bref, pour être vulgaire, on casse le corps en « puisant ». Ah oui, certaines localités fonctionnent encore au puits, l’image n’est pas forcément moche sur un tableau d’exposition dans un musée,  mais elle est triste!

Dans certains endroits, le robinet n’existe même pas. C’est un luxe de l’avoir, le forage est un privilège des riches.

Donc chacun est censé faire avec ce qu’il a?

Bref, tout ça  pour vous dire que certaines ONG et associations se battent pour alléger les populations.

Ps: ça serait bien que l’État prenne ses responsabilités pour que sur certains sujets et droits aussi basiques qu’on n’ait pas grand-chose à lui reprocher, il y a tant d’autres problèmes à régler…

Eu égard à tout ce que je viens de dire et que vous n’ignoriez certainement pas, vous avez les moyens de changer les choses : alléger des femmes, enfants et hommes de la lourde corvée d’eau en zone rurale.

Avantages : plus de temps accordé à l’éducation et à l’autosuffisance alimentaire (eau et agriculture), épanouissement social, bonne hygiène de vie, santé physique et mentale.

Prenez des renseignements !

Fatou Mata

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