Fria : la ville dans une nouvelle crainte

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Des femmes manifestantes contre la préfète de Fria continuent leur combat. Depuis plusieurs semaines, cette ville d’allume ne cesse d’enregistrer des vives tensions pour demander le départ de la préfète, Hadja Gnalen Condé.

Ces protestataires n’attendaient que la fin du mois saint de Ramadan pour recommencer leur combat, puisque dès le lendemain de la fête (mercredi et jeudi), plusieurs femmes ont pris d’assaut la devanture du bureau de la première responsable de la préfecture.

« Nous nous organisons pour encore manifester jusqu’à ce que nos revendication soient prises en compte. Gnalen Condé est à l’origine de toutes les divisions et nos malheurs. En 5 ans, elle n’a rien pu poser comme acte positif et au-delà, elle ne cesse de nous mélanger », a déclaré Aissata Camara, joint ce matin par notre rédaction.

Selon notre interlocutrice, ces femmes ont posé leur problème au gouvernorat, mais pour l’heure, rien n’est encore fait.

« Gnalen continue à clamer qu’elle serait la sœur du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le Général Bourema Condé. Nous allons manifester donc pour qu’elle quitte Fria parce qu’elle ne nous arrange pas. On ne veut plus d’elle », martèle-t-elle.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que les manifestantes ont investi la cour de la préfecture perturbant ainsi le travail à la mairie.

A rappeler le même mouvement de colère contre la préfète de Fria avait fait en début du mois de ramadan plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Barry Ibrahima

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