Fonction de chef de file de l’opposition : fodé mohamed soumah juge l’attitude de cellou dalein de non ‘’républicaine’’

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Le porte-parole du groupe parlementaire, ALLIANCE PATRIOTIQUE, dirigé par Mamadou Sylla a réagi à la récente sortie de Cellou Dalein Diallo à laquelle ce dernier  a dit ne pas reconnaître celui qui le remplace désormais comme Chef de file de l’opposition guinéenne.

Joint par nos soins, Fodé Mohamed Soumah ne passe pas par le dos de la cuillère pour fustiger l’attitude du Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

« A la décharge de Cellou, il dit ne pas reconnaître les élections (législatives et référendum); donc, tout ce qui en découle. Mais c’est une attitude qui me dérange fortement, quand on sait qu’il veut briguer la magistrature suprême. Il y a un temps pour le combat et la contestation, et un autre qui est d’avoir une attitude républicaine, face à des institutions démocratiques en l’état, ou mises en place » dénonce-t-il.

Fodé Mohamed Soumah n’a pas manqué de rappeler au finaliste malheureux des présidentielles 2010 et 2015 que le Chef de file reste celui qui obtient le plus de députés, après le parti au pouvoir. De ce fait, notre coalition représente l’opposition parlementaire car l’UDG d’El Hadj Mamadou Sylla a eu 4 députés  juste après le RPG.

Pour le président de la GECI, il est juste question « d’ingratitude » du député sortant de Labé qui argumente : « Nous avons tendu la main à tous ceux qui ne siègent pas à l’Assemblée nationale et qui se reconnaissent dans notre charte. J’ose espérer que nous formerons un bloc transversal de l’opposition plurielle, face au pouvoir »

Le porte-parole du groupe ALLIANCE PATRIOTIQUE s’est aussi exprimé sur la mouvance présidentielle. Par rapport au changement de nom de la CODENOC en CODECC qui a donné naissance à une cérémonie grandiose, l’honorable Soumah botte en touche.

« Je n’en connais pas les motivations, mais l’ancienne appellation était devenue caduque, depuis l’adoption de la Nouvelle Constitution. Par ailleurs, le terme du « changement dans la continuité » ne s’entend que chez nous ! Dans l’absolu, ou on continue un processus  sans coup férir, ou on rectifie le tir en changeant la donne. On ne change pas la continuité, même pour renaitre de ses cendres. On passe à autre chose. Un point, c’est tout » argumente-t-il.

Si une partie de l’opinion y voit un cadre dédié à promouvoir la 3ème  candidature du Pr Alpha Condé à la prochaine présidentielle, l’élu de la GECI se veut prudent et refuse de jouer au jeu du procès d’intention.

Par contre, il y voit un jeu de dupes en concluant : ‘’les intentions inavouées prêtent à toutes les supputations’’.

Idrissa Keita

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