Energies renouvelables en afrique : tenue à conakry d’une rencontre de concertation

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Le continent africain s’engage à promouvoir les énergies renouvelables. Du 28 au 30  janvier 2019 à Conakry s’est tenue une rencontre de concertation, de partage de besoins entre les différents pays de la sous-région. L’objectif final est de réduire la production des gaz à effet de serre qui est une menace sur l’écosystème. La clôture  de cette rencontre sous- régionale a connu la présence de certains membres du gouvernement guinéen.

L’initiative est née à Paris après la Cop 21. A cette occasion, le président Alpha Condé avait émis l’idée à ce que  le continent noir parle d’une seule voix pour lutter contre le changement climatique.

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique dira que cette rencontre de Conakry après celles des autres régions vise à jeter les bases d’une interaction continue entre l’IDU et les parties prenantes de la région CEDEAO.

L’objectif de cette rencontre des pays de la sous- région à Conakry est d’avoir une large information sur l’AREI (l’initiale africaine des Energies renouvelables) afin de prendre en compte les besoins de chaque pays.

Pour la directrice Régionale de l’AREI, cette initiative est sans aucun doute la proposition la plus audacieuse et d’une certaine manière la plus complexe et la plus transformatrice issue des négociations sur le climat.

Selon elle, le caractère unique d’AREI repose sur la nature de son conseil d’administration composé de cinq chefs d’État représentant chacun une sous-région Africaine.

« Ce qui montre l’importance de l’initiative et les enjeux de l’énergie renouvelable pour le continent Africain, mais également la volonté politique de créer une dynamique positive pour apporter de la lumière, de l’emploi, de l’éducation et la santé, bref un avenir éclairé à tous » explique-t-elle.

Au terme de ces trois jours de concertation, des recommandations ont été faites par les parties prenantes. Elles seront discutées au conseil d’administration en marge du sommeil de l’union africaine en février à Addis-Abeba.

Mata Malick Madou

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