Education : reprise des cours au collège et lycée de sonfonia

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Les cours ont repris de plus belle au complexe scolaire lycée-collègue public de Sonfonia, commune de Ratoma, après quelques jours d’interruption pour non-paiement des frais de location par l’Etat guinéen.

Selon nos sources, l’Africof de Sonfonia est un vieil établissement délabré qui ne pouvait plus recevoir les élèves en 2017. Pour éviter un éventuel  incident, Ibrahima Kalil Konaté k², ministre de l’enseignement pré-universitaire  d’alors a pris l’initiative de transférer l’effectif dans un établissement privé.

« L’établissement a été construit pour en faire une école privée. Mais en 2017, c’est le ministre K² qui est venu nous voir pour passer l’établissement à l’Etat pour que les élèves de l’Africof puissent étudier. C’est ainsi que le fondateur a donné son accord comme il aime son pays. De cette date à nos jours, aucun sou n’a été versé à la fondation comme frais de loyer. D’où la fermeture de l’école le 06 mai après avoir informé officiellement les autorités consternées » a expliqué Abdourahmane Sylla, représentant du fondateur de l’école.

Cette fermeture n’a pas été sans conséquences sur le calendrier des élèves surtout pour ceux qui font les classes d’examens.

« Nous avons connu des situations difficiles. Nous faisons une salle d’examen, donc nous profitons pour demander à l’Etat de nous soutenir dans cette situation puisque la fermeture de l’école a causé ici des problèmes au sein de notre école. Nous étions sortis sur la route pour revendiquer, mais la police avait intervenue » a souligné Pépé Junior Goumou, élève de la terminale de la dite école.

De son côté,  le proviseur de l’école rassure que des solutions ont été trouvées par le ministère de l’éducation afin de boucler l’année scolaire dans des conditions normales.

« Le département qui nous  gère a eu à rencontrer la fondation et ils ont trouvé un terrain d’entente » a révélé Moussa kaba.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons les propriétaires du bâtiment ont donné un délai de quelques semaines (25 mai) au gouvernement pour payer la facture qui s’élèverait à près de 3 milliards de francs guinéens, car dit-t-on, dans le contrat l’Etat s’était engagé à 1 millard 700 millions GNF par an.

Mata Malick Madou

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