D ans certaines écoles de la capitale, les élèves ont repris le chemin de l’école. Ce, après la célébration mardi dernier de la fête de ramadan. C’est le cas du collège 2 de Bonfi et le lycée 1er mars de Matam où notre reporter a trouvé les élèves en évaluation du second semestre.
C’est presque une coutume pour l’élève guinéen de prolonger les jours de fête lorsque celle-ci coïncide en début de semaine. Mais, cette année, les responsables du lycée- collège 1er mars de Matam ont programmés les évaluations de fin d’année au lendemain de la fête de ramadan.
« On a fêté le mardi, donc les enfants étaient informés déjà que le mercredi qu’ils doivent directement commencé les compositions. Raison pour laquelle, ils sont venus en grand nombre » a expliqué le censeur de l’établissement.
Cette mesure n’enchante pas les élèves. Selon eux, ils n’ont pas eu suffisamment de temps pour se préparer à mieux affronter les épreuves.
« On n’a même pas bien fêté. Venir le lendemain faire la composition, c’est pas facile. Il y a de nos amis qui n’ont même pas bien révisé » a déploré Thierno Alassane Diallo, élève de la 11ème année.
Au collège 2 de Bonfi, toujours dans la commune de Matam, c’est la même stratégie qui été utilisée par les encadreurs.
Au regard de la forte présence d’élèves dans ces établissements scolaires le lendemain de la fête, l’on peut dire sans de se tromper la stratégie a porté fruit.
Mata Malick Madou
