Droits de l’homme : human rights watch invite l’onu à rappeler alpha condé à l’ordre

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D ans un communiqué publié, mardi 17 septembre 2019, Human Rights Watch pour l’Afrique de l’Ouest a attiré l’attention de l’ONU et des responsables américains sur les atteintes contre les droits humains et la répression en Guinée.

Alors que le Président Alpha Condé poursuit sa  visite aux Etats-Unis, Human Rights Watch estime que son passage à l’ONU offrira l’occasion d’exhorter la Guinée à prendre des mesures pour que cessent les atteintes contre l’opposition.

« Lors de la venue à New York du Président Condé pour l’Assemblée générale de l’ONU, ses interlocuteurs devraient lui demander de veiller au respect des Droits fondamentaux (y compris celui de manifester pacifiquement) » a écrit Corinne Dufka, directrice à Human Rights Watch pour l’Afrique de l’Ouest.

Si le gouvernement guinéen cherche à instaurer une nouvelle Constitution, il est probable que la Guinée soit le théâtre d’une nouvelle série de manifestations de l’opposition qui, par le passé, ont souvent entraîné des affrontements violents entre les forces de sécurité et les manifestants.

« Alors que les tensions politiques s’intensifient, certains éléments semblent indiquer que, pour réprimer la dissidence, le gouvernement est disposé à porter atteinte aux droits humains. Le gouvernement a interdit toutes les manifestations de rue » a indiqué HRW.

Lors de leur rencontre de ce mois avec le Président Condé, estime l’organisation des droits humains, ‘’les dirigeants et les décideurs politiques mondiaux devraient faire valoir que le respect de la liberté des opposants au gouvernement est primordial. Ils devraient exhorter le Président à lever toute interdiction générale de manifester et n’interdire les manifestations que si le maintien de l’ordre public l’exige’’.

Pour HRW, seul le Président Condé sait ce qu’il envisage pour son avenir politique. Mais les guinéens de tous les bords ont le droit d’exprimer leur opinion à un moment si critique pour la démocratie en Guinée, note l’ONG.

Hafia Diallo

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