Droits de l’homme en guinée: les accusations de washington rejetées par conakry

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Le ministre guinéen de l’Information et de la communication, Amara Somparé, a mis en cause, lundi 5 avril 2021, le rapport annuel du département d’État américain sur la situation des droits de l’Homme en Guinée.      

Dans ledit rapport publié la semaine dernière, Washington accuse le régime de Conakry des répressions meurtrières des manifestations politiques, des arrestations arbitraires, des tortures dans les prisons au cours de l’année dernière.

« Nous avons pris connaissance du rapport. Malheureusement, il contient de nombreuses inexactitudes et au niveau factuel, il y a aussi beaucoup d’approximations. Peut-être qu’ils doivent manquer d’informations ou en tout cas, ils devraient revoir leurs sources d’informations parce que les enquêtes ont bel et bien été ouvertes sur tous les cas d’incidents avérés qui ont été en tout cas constatés par les autorités compétentes en République de Guinée. Et je tiens à insister encore une fois, en Guinée, la justice est indépendante. Le temps de la justice n’est pas le temps des politiques, le temps de la justice n’est pas le temps des médias. Il faut laisser la justice faire son travail et quoi qu’il arrive, toute personne qui sera reconnue coupable d’avoir perpétré les crimes, que ce soit en période pré-électorale ou post-électorale, répondra de ses crimes devant la loi. Je pense que ce rapport mérite d’être revu en profondeur et nous en ferons part à nos partenaires américains», a déclaré sur RFI le ministre guinéen de l’Information et de la Communication.

La rédaction

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