Le procès de l’artiste guinéen Elie Kamano, reconverti en politicien et de certains de ses compagnons d’infortune, ouvert vendredi 10 janvier 2020 au Tribunal de N’Zérékoré, a été renvoyé pour le mardi prochain pour le verdict.
Délocalisé de Guéckédou pour la capitale de la Guinée Forestière, pour des raisons de sécurité, au regard de la popularité d’Elie Kamano, dit-on, ce procès a été boudé par les avocats de la défense.
Poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, »coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail de moins de 20 jours, violences, voies de fait, destruction, injures publiques et complicité », Elie Kamano et 22 autres personnes ont été arrêtées en marge de la fête de Makona à l’occasion de chaque nouvelle année.
A la barre, les accusés sans défense ont tous nié les faits pour lesquels ils sont poursuivis.
Dans ses réquisitoires, le Ministère public, représenté par le procureur du Tribunal de première instance de Macenta, Abdoulaye Babady Camara a demandé au Tribunal de retenir Elie Kamano dans les liens de la culpabilité.
Pour la répression, il a requis une peine de prison d’un an, dont 3 mois assortis de sursis, contre lui. Le procureur a aussi requis des peines allant de 6 mois à un an et des amendes contre les prévenus.
Par contre Abdoulaye Babady Camara a demandé la libération de cinq autres pour délit non constitué.
Prochain rendez-vous le 14 janvier 2020 à 10 heures pour le verdict.
A suivre !
Koikoi kouloubo BILIVOGUI