Un membre de l’Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR), en l’occurrence Hamidou Sow, connu pour son esprit de clocher sans égal, a donné son avis sur les conditions posées par l’opposition guinéenne, notamment l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, pour accepter la ‘’main tendue’’ du Chef de l’Etat en vue d’aller à une élection présidentielle inclusive.
Outre la dissolution de l’actuelle Assemblée Nationale, le rétablissement de la Constitution de mai 2010 et le renoncement à tout projet de troisième mandat pour le Président Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo et ses pairs de l’opposition exigent aussi un médiateur international pour piloter ledit dialogue dont le Chef de l’Etat a fait allusion dans ses interview sur Jeune Afrique et Sabari FM.
« Ça me fait mal au cœur de constater que les Guinéens ne se font plus confiance les uns les autres. Nous devons apprendre à nous faire confiance et à résoudre nos problèmes à l’interne sans faire appel à l’occident ou aux étrangers », a réagi Hamidou Sow, interrogé par guineeactuelle.com.
Selon lui, le passé glorieux de la Guinée a été dénaturé depuis 2010 par les réalités politiques, avec l’intervention de la communauté internationale pour gérer les crises politiques.
« Nous sommes une nation qui a été à l’avant-garde des indépendances en Afrique et l’un des premiers pays à expérimenter l’auto gouvernance en tant qu’Etat, Peuple et Nation. Mais à chaque fois qu’il a s’agit d’un dialogue inter-guinéen ou d’élection, l’opposition a toujours fait appel à la communauté internationale. L’élection présidentielle de 2010 en Guinée a été organisée par un Malien, quoiqu’il reste africain, mais c’est un malien. Nos devanciers ne seront pas fiers de notre incapacité à nous entendre », regrette-t-il, avant de flinguer le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) : ‘’ Ça me fait mal de voir le petit fils de Karamoko Alpha Mo Labé et de Thierno Sadou Mo Dalein faire appel aux blancs pour résoudre nos problèmes ».
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