Détention de badra koné : ce que fait l’ufr pour obtenir sa libération

Publicité

J ugé et condamné par le Tribunal de Première instance de Mafanco, à trois ans d’emprisonnement assortis de deux ans de sursis, avec 500 mille francs guinéens d’amende,  le 23 octobre dernier, le secrétaire national de la jeunesse de l’UFR, Badra Koné bénéficie-t-il du soutien de sa formation politique ?

De l’avis de bon nombre d’observateurs, les responsables de l’Union des Forces Républicaines(UFR) font moins d’efforts allant dans le sens de la libération du vice maire de la commune de Matam.

Contacté par notre rédaction, le directeur de la cellule de communication du parti dirigé par Sidya Touré, soutient le contraire en affirmant que le parti fait de son mieux pour que tous ceux qui sont arrêtés et détenus ‘’injustement’’ soient libérés.

Tidjane Sylla, cellule de communication de l’UFR, photo guineeactuelle.com

« Nous sommes dans un Etat de droit. Alors, en tant tel, on se fie à la Loi, c’est pourquoi d’ailleurs, après la sentence du Tribunal de la Première Instance de Mafanco, nos avocats ont interjeté appel. Mais actuellement il y’a un problème au niveau de la Cour d’appel, c’est ce qui ralentit la procédure. Au-delà même de cette procédure judiciaire, nous dénonçons les faits chaque jour à travers nos déclarations officielles, à travers les différentes manifestations du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution, ndlr) et nous mettons la pression sur la Communauté Internationale d’où l’ambassadeur des Etas-Unis a fait une déclaration aujourd’hui pour exiger la libération non seulement de Badra mais aussi de tous détenus du FNDC » se défend Ahmed Tidjane Sylla.

S’exprimant sur la suspension des députés de l’opposition aux travaux du parlement, M. Sylla a annoncé le retour prochain des députés de l’UFR à l’Assemblée Nationale pour , dit-t-il, exiger ‘’la libération des détenus’’ et ‘’se préparer pour la prochaine élection prévue le 16 Février 2020.

Alama KOLOMOU                

Publicité