Débat sur la nouvelle constitution : oyé béavogui invite les guinéens à avoir confiance à leurs institutions

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L’ un des 15 députés ayant saisi la Cour Constitutionnelle pour ‘’falsification’’ de la Constitution issue du 22 mars dernier, en l’occurrence Oyé Béavogui, par ailleurs Secrétaire Général par Intérim du Parti Démocratique de Guinée-Rassemblement Démocratique Africain (PDG-RDA), a invité les guinées à avoir confiance aux institutions de leur pays.

Cette invite fait suite à la volonté de certains députés de la nouvelle Assemblée Nationale et d’autres leaders des partis politiques extra-parlementaires à saisir les instances judiciaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour trancher cette affaire de falsification de la Nouvelle Constitution.

Selon ce jeune parlementaire,  le débat sur cette question doit être clos du moment où la Cour Constitutionnelle a rendu son arrêt.

« Pour moi, l’arrêt de la Cour Constitutionnelle n’est susceptible d’aucun recours, ni d’aucun commentaire. Au-delà d’être politique, je suis juriste de formation. Par cette question, je dois profiter pour dire que dans notre pays, il y a une énorme crise de confiance face à nos Institutions de telle sorte quand il y a un petit problème qui se pose, les uns et les autres filent à l’échelle internationale pour poser nos problèmes. Je crois que nous devons apprendre à faire confiance à nos Institutions malgré qu’elles ne fassent pas le poids parfois, mais il est de notre devoir de les tordre la main par mille manières pour que le droit soit toujours dit. Pour moi, c’est une preuve de responsabilité. Il faut savoir régler nos problèmes par et pour nous nous-mêmes. C’est en cela que nous pourrons toujours donner un sens à notre République et à ses institutions», a indiqué Oyé Béavogui dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.

Plus loin, ce jeune député juge ‘’ inopportune’’ la démarche de ceux qui veulent saisir la CEDEAO, car estime-t-il, elle est déjà vouée à l’échec.

« Non seulement, cela n’est pas opportun, mais c’est une démarche qui est déjà vouée à l’échec d’avance. Ceux qui prétendent le faire, à ce que je sache ne font partie des 15 députés qui ont saisi la Cour Constitutionnelle », conclut-il.

Aliou Diallo

 

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