Date du 4 février 2018 pour les communales : « avoir un chronogramme est un outil de monitoring important pour la société civile, s’il y a une activité qui retarde nous allons tenir pour responsable la commission électorale », dixit dr dansa kourouma !

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Suite à l’annonce de la date du 4 février 2018 fixée par la CENI pour l’organisation des élections communales, votre quotidien en ligne Newsguinee.info, a interrogé Dr Dansa Kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne.
Selon lui, cette annonce est un processus qui était opportun, parce que, dit-il : « cela a permis à la CENI de montrer toute la dimension de sa volonté d’associer tous les acteurs au processus électoral, ce qui est une avancée importante parce que c’est un processus de planification qui a pris en compte toutes les opinions, mêmes les plus spécifiques et les plus divergentes », a-t-il expliqué.
Pour lui il y a un consensus qui se dégage en filigrane sur ce chronogramme présenté par la CENI. « Un chronogramme qu’on a analysé, évalué de fond en comble après avoir évacué les contraintes, les enjeux et les défis ».
Trois choses animent le président du CNOSC suite à l’annonce de cette date. « Ce que je retiens, c’est que nous avons eu des garanties, d’abord du gouvernement qui, à travers un communiqué signé de la présidence affirme que la totalité des fonds nécessaires pour l’organisation des élections locales est disponible. C’est une garantie importante même si ce n’est pas de la loi, mais quand les plus hautes autorités s’engagent à mobiliser l’essentiel des ressources pour des élections, nous saluons et nous encourageons.
La deuxième chose indique-t-il : « C’est la certitude que le président de la CENI a donné par rapport à la bonne disposition du budget et de l’économie et des finances de coopérer pour que les fonds soient disponibles en fonction de l’agenda de décaissement proposé par la CENI ». Donc, poursuit-il : « Conformément aux articulations du chronogramme adopté.
Pour terminer, il affirme que la société civile salue la bonne volonté des acteurs, surtout les acteurs politiques qui ont fait preuve de responsabilité en s’associant à ce travail.
Car, dit-il : « Avoir un chronogramme est un outil de monitoring important pour la société civile, s’il y a une activité qui retarde nous allons tenir pour responsable la commission électorale ».
Il a enfin demandé aux acteurs politiques de s’associer et d’assumer ce chronogramme. Parce que, dit-il : « Leurs représentants étaient dans la salle. Chacun en ce qui le concerne, nous assumerons ce chronogramme et nous allons veiller à ce que l’ensemble des activités planifiées dans le temps et dans l’espace soient réalisées conformément à ce qui a été adopté et que la CENI et le gouvernement pour l’instant sont les seuls responsables par rapport au retard dans l’exécution de ce chronogramme », a conclu Dr Dansa Kourouma.

Nantou Kanda

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