Crise syndicale : d’aboubacar soumah et de louis m’bemba soumah qui croire dans la confusion ?  

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Décidemment, la suspension d’Aboubacar Soumah de ses fonctions de secrétaire général adjoint du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est loin de livrer tous ses secrets.

Car, s’il accuse ses collègues d’avoir reçu de l’argent pour déstabiliser son mouvement de grève suspendue, ces derniers également portent des accusations graves contre sa personne.

Selon Aboubacar Soumah, les responsables des centrales syndicales SLECG et USTG, respectivement représentés par Louis M’Bemba Soumah et Me Sy Savané, l’ont suspendu parce qu’ils ils auraient reçu cent millions de francs guinéens de l’Etat pour déstabiliser le mouvement de grève que lui et compagnie ont amorcé pour réclamer les meilleures conditions salariales. Soit 1 millions de francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants.

« Leur déclaration est nulle et nul effet, parce que ce ne sont pas eux qui m’ont mis dans le syndicat. Tant que le congrès n’est pas organisé, ils sont illégaux; parce que le mandat a expiré. Donc, toute décision prise par eux maintenant là n’est pas valable sauf après le congrès. Or, ils ne veulent pas qu’on organise le congrès », a-t-il dit.

Avant d’ajouter que « Le combat continue, nous nous restons ferme sur notre décision.  Ce n’est pas leur première tentative, ils m’avaient suspendu encore en Novembre, mais ça n’a pas dérangé la grève, donc c’est leur plan. Si nos revendications ne sont pas satisfaites d’ici le 30 janvier avec effet rétroactif, en Février nous allons déclencher la grève », a conclu le meneur principal de la grève des enseignants.

Toutefois, ce matin 11 janvier, Louis M’Bemba Soumah a réagi et fait des révélations accablantes sur Aboubacar Soumah qui, Selon lui, « Aboubacar a cassé le bureau du Trésorier et volé les cartes de membres.  Il est allé les distribuer »

Et Louis MBemba Soumah d’ajouter que Aboubacar Soumah s’est permis d’organiser les rencontres, les assemblées générales en son nom personnel:

« Alors qu’il est membre d’un bureau, il se permet aussi de dénigrer les gens, raconter du n’importe quoi sur les ondes qu’on est vendu, qu’on reçoit de l’argent. »

L’autre grief porté contre le sieur Soumah est d’avoir également utilisé des jeunes qui ne seraient pas syndicalistes mais envoyés, à coup d’argent,  à l’intérieur du pays pour refaire les élections, remettre en place d’autres bureaux du SLECG:

« Alors que, dit Louis M’Bemba Soumah, lui il est membre d’un bureau, il n’est même pas le premier responsable. Il n’a reçu aucune autorisation et se permet, de son propre chef, d’aller faire des exactions comme ça. On a des preuves, et on le suit, et tous nos collègues nous appellent. Avec de telles choses, il est en train de braver non seulement le syndicat et même les autorités », accuse M’Bemba Soumah

De tout ce qui précède, l’on est en droit de se demander des deux syndicalistes qui croire ?

Par Ben Youssef

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