F ace à la crise qui secoue l’école guinéenne depuis l’ouverture des classes au compte de cette année, des responsables syndicaux n’excluent pas une année blanche en Guinée.
C’est du moins, ce qu’à laisser entendre le responsable de communication du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée lors de leur dernière assemblée générale.
Selon lui, si des dispositions ne sont pas prises par les autorités guinéennes pour la reprise normale des cours dans les écoles, le pays risque d’être sanctionné par les Institutions internationales en charge de l’éducation, notamment l’UNESCO.
« Aujourd’hui, les Institutions se sont rendues compte qu’en réalité, c’est le gouvernement qui s’inscrit dans une logique de va-t-en-guerre, à travers ces arrestations arbitraires, les mutations, les gels de salaires et surtout ces condamnations. Donc, suite à cela, elles comptent prendre des mesures à leur niveau », a indiqué Mohamed Bangoura, précisant que si ‘’rien n’est trouvé d’ici deux semaines, il faut s’attendre à une année blanche’’.
Récemment, une organisation internationale de l’éducation basée à Paris a écrit aux autorités guinéennes pour relancer le dialogue avec le syndicat en vue de mettre fin à cette grève.
BARRY Ibrahima
